Le Programme de Protection Maternelle et Infantile est essentiel pour Cuba

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La priorité qu’accorde le gouvernement cubain au Programme de Protection Maternelle et Infantile (PAMI), en tant que partie intégrante des politiques du système national de santé , a été confirmée cette semaine lors d’une rencontre avec les principales autorités du secteur, dirigée par le Président de la République, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, et le Premier Ministre, Manuel Marrero Cruz.

Cuba- Il est confirmé que le Programme de Protection Maternelle et Infantile est essentiel pour le pays (+ Audio)

Mardi 18 février 2020 | Radio Cubana

L’importance donnée à la baisse de la mortalité infantile et maternelle ainsi qu’à la nécessaire hausse de la natalité face au vieillissement national ont été des objectifs clairement définis dans l’exposé du Docteur José Angel Portal Miranda, Ministre de la Santé Publique.

Comme on le sait, en 2019, la mortalité infantile à Cuba était de 5 pour mille enfants nés vivants, ce qui continue à situer le pays parmi les 35 ayant le taux le plus bas et parmi les premiers de la région ; ce taux est toutefois supérieur à celui de l’année précédente qui était de 4.

De ce point de vue, le responsable de la santé a souligné que les principales causes ayant influé sur cet indicateur étaient liées aux complications associées aux naissance prématurées et aux retards de croissance intra-utérine. Les grossesses précoces sont un autre facteur d’influence négative.

Portal Miranda a fait remarquer que pour la troisième année consécutive, le taux de mortalité infantile due à des malformations congénitales s’est maintenu à 0,8 décès pour mille enfants nés vivants. Le diagnostic prénatal des maladies génétiques et anomalies congénitales atteint au niveau national une couverture supérieure à 95 pour cent.

Le rapport présenté, critique et objectif, a non seulement mis en avant les résultats indiscutables obtenus dans les services de protection maternelle et infantile, mais il a aussi insisté sur les principales déficiences concernant les soins médicaux de base et la mise en oeuvre d’actions concrètes afin de résoudre ces problèmes.

Lors de son intervention le Docteur Roberto Morales Ojeda, vice-premier ministre, a estimé que « si nous voulons obtenir plus de satisfaction dans le domaine de la santé publique cubaine, il faut parvenir à ce que le Cabinet du Médecin et de l’Infirmière de la Famille * fonctionne correctement avec le groupe de travail de base** et les dispensaires, ce qui permettrait de résoudre plus de soixante-dix pour cent des problèmes de la population au plus près de l’endroit où elle se trouve ».

Pour sa part, le Premier Ministre, Manuel Marrero Cruz, a appelé à augmenter les exigences, à faire ce qui est décidé dans le secteur des soins de base et à approfondir de façon systématique, jour après jour, les causes qui déterminent la manière dont il se comporte. Le président Miguel Díaz-Canel Bermúdez a quant à lui également souligné lors de son intervention le rôle essentiel que doivent jouer dans les communautés les cabinets médicaux.

Le dirigeant a considéré comme fondamentale la relation entre le cabinet médical et les familles d’abord, le groupe de base, les maternités et les groupes de génétique qu’il a qualifiés de « clés ».

Diaz-Canel a insisté sur le fait que « les mères présentant n’importe quel type de risque doivent faire l’objet dans les maternités d’une prise en charge spécifique pour qu’elle n’aient pas de problème lors de l’accouchement, pour que l’enfant n’ait pas un poids trop bas à la naissance. »

De même, il a appelé à continuer à veiller au travail de la génétique, à ce que les maternités fonctionnent bien et que les groupes de base soient exigeants envers les cabinets médicaux, car les modalités sont établies et, a-t-il souligné, quand on fait les choses bien, les problèmes sont minimes.

En outre, lors de cette réunion, le débat a porté sur les mesures envisagées dans le programme national de santé publique pour augmenter la natalité dans le pays, ce qui constitue un autre thème de haute priorité pour le gouvernement cubain.

A cet égard, après avoir évalué l’état actuel des soins et traitements destinés aux couples stériles, ce qui exige une grande sensibilité, le chef d’Etat cubain a précisé qu’un des problèmes les plus compliqués qui se pose au pays pour les années à venir est précisément le sujet de la démographie.

En pensant au futur que nous devons à nos enfants, le système de santé cubain confirme l’engagement pour une très haute qualité des services de protection maternelle et infantile. Cuba a les moyens d’y parvenir.

* Programme lancé en 1984 à l’initiative de Fidel Castro pour développer un réseau de médecine générale proche des habitants et éviter d’engorger polycliniques et hôpitaux. (NDT)

**Ces groupes réunissent les différentes équipes des cabinets (médecins et infirmières) ainsi que des administrateurs, des politiques et représentants locaux avec la direction de la polyclinique du secteur. (NDT)

Ecoutez le reportage audio de la journaliste Angélica Paredes Lopez, de la station Radio Rebelde.

http://www.radiocubana.cu/149-destacados/27725-cuba-ratifican-que-el-programa-de-atencion-materno-infantil-es-clave-para-el-futuro-del-pais-audio

http://www.radiocubana.cu/149-desta...