Le jeune Ernesto Guevara : son combat contre les “pandémies”

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En pleine épidémie de COVID-19, où les soignants sont mis à rude épreuve, la journaliste évoque la figure du Che, dont on oublie parfois qu’il était médecin, son expérience dans le domaine de la santé et les principes qui ont guidé son action dès sa jeunesse.

Le jeune Ernesto Guevara : son combat contre les “pandémies”

Par : María del Carmen Ariet García 26 avril 2020

Dans des moments aussi funestes que ceux que nous vivons, nombreux sont ceux qui continuent à faire barrage à la barbarie et à l’injustice, en ne partant cette fois pas seulement des comportements irrationnels qui se sont imposés pendant des siècles au nom d’un développement mal compris et sélectif mais aussi en considérant les réponses « défensives » qu’oppose la nature elle-même aux assauts de ceux qui la considèrent comme une marchandise et la propriété du plus-offrant.

Pour le bien de la majorité, bon nombre d’hommes et de femmes de bonne volonté travaillent, créent et se battent comme des guerriers presque immortels, prêts à tout donner pour continuer à vivre dans ce monde, quels qu’en soient les défauts et les qualités, même si quelques-uns pensent qu’il leur appartient. De tout temps, il y a eu dans l’humanité cette espèce digne et solidaire qui a apporté et apporte toujours un souffle de vie sans distinction de sexe, de race et -c’est le plus important- sans distinguer les puissants des pauvres, car il est clair que pour ces phénomènes « imprévus », cette différence n’existe pas et cela nous rappelle en tout lieu, même si certains n’en tiennent pas compte, la valeur de la solidarité et le véritable sens de l’humanité qui doit régner entre nous.

Ces réflexions dans lesquelles se plongent la plupart d’entre nous nous amènent toujours à comprendre la dimension de « nos héros » n’importe où dans le monde, ceux dont les leçons de vie et d’espérance nous accompagnent et dont nous pouvons apprécier les actes et les enseignements à leur juste valeur. Beaucoup d’entre nous, pendant ces jours où nous avons communiqué par téléphone ou par voie électronique, parlent sans cesse de Fidel, de sa présence constante et de son exemple permanent dans la lutte pour vaincre les difficultés et exalter notre Patrie, toujours en élève indéniable de notre Maître suprême, José Marti. C’est pour cela que même s’il n’est pas physiquement présent il restera le Maître de tous et l’artisan d’une oeuvre qui devient illimitée.

Dans le présent sont bien sûr inscrits, pour leur ténacité et leur dévouement, Raoul et les dirigeants historiques de la Révolution qui ont ouvert le chemin et restent prêts à livrer bataille aux côtés de la direction continuatrice, expression des générations qui sont nées et se sont développées au milieu de combats épiques comme ceux que nous vivons, et où elles grandissent et un orgueil salutaire renaît parmi nous en voyant que le fruit qui a germé a été cultivé avec le courage et l’exemple de tout un peuple.

Le fait de revenir sur ces leçons de dignité et de dévouement nous permet de nous examiner et de réaffirmer nos principes dans l’oeuvre commune. Nous avons le privilège d’avoir une grande figure qui, depuis les déjà lointaines années 50, nous touche par sa vocation humaniste et qui brille par son courage, son exemple et son engagement solidaire pour l’émancipation de l’humanité : Ernesto Che Guevara. Cet argentin-cubain n’a fait qu’un avec Fidel dans cette complicité qui les a unis pour rêver à Mexico d’un Cuba libre et souverain, mais aussi d’une Amérique pour tous et d’un monde juste et fraternel.

Ce n’est pas un hasard si parmi les images qui nous arrivent par les média à l’occasion de la pandémie ces deux hommes sont présents de façon spontanée, sans décrets ni obligations, car leur dévouement et leur intelligence à tous deux s’unissant dans l’immense tentative de contribuer à un mode meilleur, à et pour tout le monde, n’échappe à personne. Qu’elle est forte l’image symbolique du Che et comme elle nous parle du formidable dévouement de son combat, incompris de certains, mais replacé dans une dimension supérieure quand on arrive finalement à comprendre que le point ultime n’est pas la mort, mais la valeur symbolique de l’engagement qui augmente en proportion de la cohérence de son oeuvre et de ses actes.

C’est pour cela et pour d’autres raisons qu’il est de notre devoir de ramener le Che à notre époque, particulièrement le jeune homme qui a connu Fidel au Mexique et leurs rêves partagés, afin que nos jeunes comprennent la valeur de leur engagement et le ciment des piliers sur lequel il s’est construit avec un humanisme sans frontières et des positions politiques radicales, définies dans ses thèses essentiellement latinoaméricaines et anti-impérialistes. Pour expliquer cette union, on peut rappeler ce qu’il a dit à son compatriote Ricardo Masetti en pleine Sierra Maestra pendant la lutte armée : « ... Fidel m’a impressionné en tant qu’homme extraodinaire. Les choses les plus impossibles étaient celles auxquelles il faisait face et qu’il résolvait. Il avait une foi exceptionnelle [....] . J’ai partagé son optimisme. Il fallait faire [....], parce que ce qu’il disait, il le faisait, il a lancé son célèbre : « En 56 nous serons libres ou nous serons des martyrs... » Quel type, ce Fidel ... »

En ces années cinquante…

Article concernant les allergies. Ernesto Guevara y apparaît comme co-auteur en raison de sa participation aux résultats d’une recherche entreprise à la Clinique Pisani de buenos Aires entre 1951 et 1953.

Dans le monde, on connaît surtout la personnalité et la pensée du Che à partir du triomphe de la Révolution cubaine et du travail remarquable et exemplaire qu’il a effectué, mais parfois on voit poindre les antécédents de sa vocation intellectuelle et humaniste qui expliquent en partie les buts qu’il a poursuivis tout sa vie.

L’ardeur avec laquelle le jeune Ernesto s’est plongé dans le monde de la connaissance et de la recherche scientifique se distingue par ses préoccupations dans le domaine des sciences médicales quand, alors qu’il était étudiant en Médecine, il commence à travailler en Argentine, son pays natal, dans un institut renommé de Buenos Aires, consacré aux études de l’allergie. Cette expérience a donné lieu a des résultats de recherche et des publications où il figure en tant que membre de l’équipe de cette institution. Il ne fait pas de doute que ces expériences et ces résultats dans le domaine des recherches médicales contribuent à un regard particulier sur les méthodes et les techniques nécessaires pour entreprendre de nouveaux projets de recherche.

Parmi les documents qu’il a gardé dans ses archives personnelles, il y a un résumé de ses antécédents professionnels où il pose les fondements de son orientation vers la recherche sur les phénomènes allergiques, en les étudiant de façon expérimentale et en collaborant à divers travaux du même type, dont certains furent publiés par la revue sur l’Allergie de l’Académie argentine. Il poursuit cette expérience au Mexique où elle est en partie documentée dans des revues spécialisées.[2]

Cet engagement est suivi de quelque chose qu’il estimait profitable avant de pénétrer dans le champ de la recherche, à savoir la soif de connaître des cultures et des expériences de vie nouvelles sous un angle sociologique plus vaste. C’est ainsi qu’il entreprend la grande aventure que représentent ses voyages à travers l’Amérique Latine, qui lui donneront des leçons impérissables, combinant un apprentissage vécu des problèmes économiques et socio-politiques et des réflexions sur l’état des systèmes de santé en vigueur, qu’il qualifie d’insuffisants à mesure qu’il pénétrait dans des régions inhospitalières, qui devenaient des no man’s lands.

Après le triomphe de la Révolution, dans un discours prononcé en août 1960 au Ministère de la Santé, il fait la synthèse de ces années-là :

...quand j’ai débuté comme médecin, quand j’ai commencé à étudier la médecine, la plupart des concepts qui sont aujourd’hui les miens en tant que révolutionnaire était absents de l’arsenal de mes idéaux.

Je voulais triompher comme tout un chacun triomphe, je rêvais d’être un chercheur célèbre. J’étais comme nous le sommes tous un enfant de mon milieu.

Après mon diplôme, du fait de circonstances particulières et peut être aussi de mon caractère, j’ai commencé à voyager à travers l’Amérique […], les conditions dans lesquelles j’ai voyagé, d’abord en tant qu’étudiant puis en tant que médecin, ont fait que j’ai commencé à entrer en contact étroit avec la misère, avec la faim, avec les maladies […] . Et j’ai commencé à voir qu’il y avait des choses qui, à ce moment-là, m’ont semblé aussi importantes que d’être un chercheur célèbre ou d’apporter une contribution substantielle à la science médicale et c’était d’aider ces gens.

[…]

C’est alors que je me suis rendu compte d’une chose essentielle : pour être un médecin révolutionnaire ou pour être révolutionnaire, ce qu’il faut d’abord avoir c’est la révolution...[3]

Parmi les parcours effectués et décrits dans ses notes de voyage, il y a des points déterminants qui mettent à l’épreuve ses connaissances et le travail de la Médecine, qu’il considérait d’abord d’un point de vue social. Un grand nombre d’expériences ont mis à l’épreuve ses compétences et les solutions envisageables.

Alors qu’étant encore étudiant, il visite le Pérou avec son ami Alberto Granado, ils travaillent dans une léproserie où ils s’attellent à la tâche louable consistant à convaincre les médecins et les infirmières des erreurs qui étaient commises dans le traitement du fait des idées fausses et des tabous encore vivaces alors qu’on avait prouvé, à cette époque, que la lèpre n’était pas contagieuse et que le rejet social subi par les malades était injuste et inhumain. Bien qu’il ait été difficile d’éliminer ces façons de voir, ils ont fait leur possible, grâce à leur dévouement et à leur engagement, pour établir avec les malades des relations d’un autre niveau et pour tenter d’éduquer et de démontrer de façon pratique les méthodes de traitement les plus récentes et les plus efficaces.

Ernesto Che Guevara etAlberto Granado dans la léproserie, au Pérou. Photo : Archives

Plus tard, lors de son deuxième voyage à travers le continent, déjà diplômé et avec un regard plus profond et plus intégral, il analyse d’un point de vue socio-politique la façon dont la Médecine pourrait davantage être employée comme un outil réel et efficace pour assurer la santé de la population, en particulier celle des plus démunis. Ce n’est pas un hasard si, pendant son séjour dans le Guatemala révolutionnaire, il s’est attaché à étudier de plus près le rôle du Médecin et sa fonction sociale, ce qui l’a amené à commencer le livre qu’il intitulerait La fonction du médecin en Amérique Latine. Même s’il est resté inachevé, après la défaite de la révolution guatématltèque et son transfert au Mexique, il le reprend et ébauche quelques-uns de ses chapitres, qui témoignent du sens et du contenu de son titre, lequel met en avant le rôle de réformateur social du médecin.[4]

On constate, dans le plan élaboré, l’approche intégrale de l’analyse, dans laquelle il inclut la situation de la Médecine et des systèmes de santé en Amérique Latine, leurs conditions économique, le rôle du médecin et le milieu, son rapport avec l’Etat, entre autres, et, ce qui est très révélateur, il décrivait dans un chapitre le rôle du médecin rural et ses fonctions d’anthropologue, de géographe et d’économiste, en se demandant pourquoi il fallait utiliser toutes ces branches du savoir pour comprendre l’ampleur des problèmes à résoudre.

A cette époque, il définissait déjà la nécessité d’un schéma de Plan sanitaire qui répondrait aux réalisations à engager une fois obtenue l’indépendance politique et qui seraient centrées sur : l’alimentation, la prévention des maladies et l’éducation, dont l’éducation sanitaire qui « devait être absolument populaire ». C’était pour

l’époque une réflexion intéressante, lorsqu’il affirmait que ces transformations étaient nécessaires « s’il s’agit de franchir un nouveau pas sur l’échelle de la civilisation : le Socialisme  ».

Cette prédiction, il l’a réaffirmée et consolidée en la transformant à Cuba en réalité, ce qui nous permet d’approcher une meilleure compréhension de la communion d’idées entre Fidel et le Che pour obtenir le pouvoir révolutionnaire. Ces rêves de Mexico et de la Sierra Maestra comportaient des regards multiples et des points équidistants, ils sont tous deux issus d’une même époque et d’une même nécessité historique, en raison pour le Che de l’expérience acquise au cours de ses périples en Amérique Latine et pour Fidel de sa décision de lutter pour un Cuba libre et souverain, d’abord en organisant l’attaque de la caserne Moncada en 1953, qu’il a synthétisée dans son L’histoire m’acquittera où il analyse et dénonce, entre autres, l’état de malnutrition des enfants et des vieillards et les insuffisances du système de santé. Ce sont là des fondements qui leur servent à tous deux pour s’engager vers le futur d’une révolution transformatrice et d’un humanisme à haute dose.

Parmi les actions définies par le jeune Ernesto dans son livre, l’éducation sanitaire était toujours considérée comme primordiale et devenait un des plus grands combat d’intérêt national et d’aspiration à prévenir toutes sortes de maladies, grâce au rôle essentiel de la collectivité et à l’action d’institutions spécialisées, avec des critères objectifs et définis :

  • Il faut établir la topographie de la population totale et des unités pour établir des topographies particulières en mobilisant la population. Chaque unité doit avoir un Conférencier qui illustre, avec des mots simples et précis, les fondements et les finalités des actions. Dès cette époque , il accorde à l’Education un caractère prioritaire en tant que facteur essentiel de l’éthique et des comportements des citoyens.
  • Nécessité de former des Activistes qui soient capables de convaincre les récalcitrants au sujet des contagions et des « relevés » généraux. Il mettait l’accent sur les différents niveaux de formation selon les réponses attendues dans chaque situation.
  • Il faut insister sur le rôle des Jeunes médecins, à qui il faut donner des notions médico-sanitaires à caractère obligatoire dasn la pratique , pour qu’ils exercent leur métier de médecin en accord avec leur vocation et en faisant partie des nouveaux types d’hommes qui devaient apparaître, ainsi qu’il l’a mis en avant depuis le troimphe de la Révolution cubaine
  • Préserver la relation entre le Médecin et le Milieu en développant le plus possible sa compétence de psychologue pour expliquer comment combattre les maladies de type épidémique, la mise en oeuvre correcte des mesures générales et pour aider à comprendre les problèmes des maladies.
    Projet de livre La fonction du médecin en Amérique Latine

    Cette brève synthèse reflète l’intégration d’une pensée élaborée de manière systémique, et qui gagne en objectivité et en connaissance à mesure qu’il avance dans d’autres recherches sur l’allergie au Mexique. Dans un résumé de ses antécédents professionnels élaboré pour poursuivre ses travaux de recherche, datant de mars 1953, il écrit :

Depuis le début de mes études, je me suis tourné vers la recherche concernant les phénomènes allergiques, en les étudiant de manière expérimentale, en collaborant avec le Dr. Salvador Pisani pour divers travaux sur ce sujet qui ont été publiés...

En présentant ce schéma de ma courte carrière professionnelle (...) ce serait un honneur d’accomplir des tâches officielles...

Ernesto Guevara[5]

Ce dernier travail, qu’il a effectué à l’Institut National de Cardiologie sous la direction du Dr Salazar Mallen, permit l’établissement entre les deux praticiens d’une amitié qui perdura après le triomphe de la Révolution.

Le temps de la Révolution

Pendant les premiers mois du triomphe de la révolution, le Dr Mallen visita Cuba à l’invitation du Che, avec comme objectif de proposer une Programme pour la création d’un Centre National de Recherche Médicale, le but souhaité étant, comme cela figure dans le rapport de visite, de répondre au désir de l’Armée Rebelle de créer un centre qui faciliterait les activités de recherche scientifique sur les causes, la prévention et le traitement des pathologies les plus mortifères et dangereuses. C’était une sorte de continuité et de lien entre les années de quête et la consolidation d’un plan plus vaste, la Révolution elle-même, afin de matérialiser les espoirs et les aspirations.

Ces critères firent bien entendu partie du programme dirigé par Fidel lui-même et, la visite du Dr Mallen en particulier -le Che étant alors entrain d’effectuer un grand périple à travers les pays d’Asie et d’Afrique-f ut étudiée comme une expérience qui, venant s’ajouter aux efforts déjà déployés dans le pays, bénéficierait à la santé du peuple et aboutirait à de longues années de persévérance dont les fruits ont fait de Cuba une puissance sanitaire, possédant des centres de recherche d’excellence, qui soutiennent en totalité l’engagement et les efforts nécessaires pour garantir le bien-être de la population.

Aujourd’hui, en encourageant et motivant nos médecins, son personnel de santé et le travail de ses chercheurs dans le magnifique combat qui est le leur, cet héritage exprime un hommage à tous, et spécialement à Ernesto Guevara, « ce jeune collègue » qui avait décidé de suivre un chemin parallèle, en résonnance avec le travail actuel poursuivi avec constance.

Pour les jeunes confrontés à leur rôle dans le quotidien de nos rues, voici en synthèse quelques idées présentes dans le chapitre rédigé par Ernesto sur « Le Médecin et le milieu » avec la conviction du caractère juste de ce combat :

En commençant sa lutte pour la santé du peuple, le médecin doit en premier lieu procédéer à la confrontation entre ses possibilités et l’environnement complexe dans lequel il se trouve […]. La lutte doit toujours être envisagée selon une formule générale capable de garantir par la suite le succès et qui permette au profesionnel de gagner d’abord la confiance puis l’affection des groupes placés sous sa responsabilité médicale...

[…]

Il n’est pas vraiment nécessaire d’insister sur le fait que le travail du médecin doit être exercé avec un total don de soi car il en va du triomphe de l’idée qu’il défend (...). Le médecin révolutionnaire doit toujours avoir à l’esprit le fait que son devoir est d’attaquer les fléaux de toute sorte qui assaillent le peuple, le seul gouvernement qu’il doive servir.

Nécessité de l’étude.

Nécessité de l’échange avec des revues médicales.[6]

Pour Ernesto Guevara, ces réflexions font partie d’un patrimoine éthique qu’il a continué à enrichir et, même un peu moins jeune, alors qu’il était devenu pour tous le Che, mais animé du même esprit et de la même conviction, quand, depuis la Révolution au pouvoir, il enjoignait les jeunes à être toujours meilleurs et plus conséquents avec l’oeuvre qui leur appartient en tant que véritables hommes de demain, et il invite les médecins en particulier, dans leur propre cheminement à se connaître et à connaître ce qu’il feront au cours de leur expérience individuelle et ce qu’il donneront d’eux-mêmes dans l’exercice de leur profession, consacré au bien-être du peuple.

C’est tout le personnel de santé, formé par la Révolution et qui continue son oeuvre, que sont destinés les applaudissements d’un peuple qui voit s’accomplir le rêve de faire, comme l’avait dit Fidel, « un pays d’hommes de science ».

[1] Ernesto Guevara, Mis años no tendrán fronteras, Ocean Sur, 2018, pp. 73-74.

[2] Publiées entre 1952 a 1955 dans le cadre des recherches sur l’allerfie menées sous la direction du Dr. Salvador Pisani. Ernesto Guevara y figure en tant que colaborateur de l’équipe de recherche. Tous ces travaux se trouvent dans les Archives documentaires du Centre Che.

[3] Ernesto Guevara, Lecturas para la reflexión, Ocean Sur, 2014, t. 1, pp. 34-36.

[4] Ernesto Guevara, Archives documentaires du Centre Che.

[5] Ernesto Guevara, Archives documentaires du Centre Che.

[6] Ernesto Guevara, Archives documentaires du Centre Che.

http://www.cubadebate.cu/especiales/2020/04/26/el-joven-ernesto-guevara-su-lucha-contra-todas-las-pandemias/#boletin20200426