BLOCUS : un ton plus haut, plus ferme pour le faire cesser !

Question écrite de Michelle Gréaume, sénatrice communiste du Nord

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Nous publions ci-jointes la question écrite de la Sénatrice et la réponse du gouvernement Français. Merci à elle de nous avoir associés à sa démarche en prenant appui sur le numéro spécial de notre Magazine consacré aux actions des médecins cubains dans la lutte contre le COVID19 aux quatre coins du monde : https://cubacoop.org/ecrire/?exec=article&id_article=4755

Quelques extraits de la question écrite de Madame Michelle Gréaume :
« Malgré de profondes difficultés économiques, conséquences de l’embargo et des sanctions financières prises à son encontre par les États-Unis, Cuba participe activement à l’action contre la pandémie de Covid-19, en apportant son aide à une quarantaine de pays dans le monde, y compris sur le sol européen. Cette coopération médicale et sanitaire n’est pas nouvelle, elle fait partie intégrante de l’histoire et des valeurs de ce pays, qui a placé la santé et l’éducation au cœur des priorités.
En près de 60 ans, Cuba a ainsi apporté son aide médicale dans 54 pays, souvent les plus pauvres et démunis, et a répondu présent pour contribuer à faire face aux plus grandes crises sanitaires et catastrophes.
Mais paradoxalement, Cuba peine à protéger sa propre population, elle-même confrontée au virus, en raison des difficultés d’accès aux équipements parfois les plus essentiels dont l’importation est bloquée par l’embargo, les sanctions et représailles financières prises par les États-Unis en vertu de la loi Helms-Burton contre les entreprises commerçant avec Cuba.
Déjà injustifiable et inadmissible en temps normal, il s’avère particulièrement cruel en cette période de pandémie."

Dans sa réponse le Ministère français indique "qu’avec ses partenaires européens, la France est déterminée à utiliser l’ensemble des instruments à sa disposition et à en renforcer leur mise en œuvre afin de protéger les activités économiques et les investissements légitimes de ses ressortissants et de ses entreprises à Cuba."

Notre association qui agit au quotidien en faveur de la coopération entre la France et Cuba connait bien ces pétitions de principes. Si nous reconnaissons la réalité des actions de l’AFD en faveur de l’investissement économique d’entreprises françaises à Cuba, nous devons constater que les engagements évoqués de la France et des partenaires européens n’ont que des effets minimes pour contrarier la politique étatsunienne d’une très grande hostilité à l’égard de Cuba. Nous pourrions citer de multiples exemples de faits qui entravent notre capacité à développer des projets répondant aux besoins considérables de la population cubaine, particulièrement dans cette période de pandémie, ce que Madame la Sénatrice évoque à juste titre.

Notre association a la conviction qu’il faut donner plus de poids à nos actions pour amener notre gouvernement à conduire enfin une politique efficace au niveau international pour annihiler les conséquences des décisions de l’administration des USA permettant à tous ceux qui le souhaitent de commercer, coopérer, échanger dans tous les domaines avec Cuba.

Nous continuerons d’oeuvrer en ce sens en prenant de nouvelles initiatives et en nous associant à d’autres organisations, associations, personnalités.

Question écrite de Michelle Gréaume et réponse du Ministère français.