Contre la COVID, Cuba a brisé les paradigmes néolibéraux

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« Nous pouvons affirmer avec satisfaction que le pays est parvenu mener un combat efficace et exemplaire contre la COVID-19, sur la base de toutes les expériences accumulées dans cette bataille », a déclaré Miguel Diaz-Canel Bermudez, président de la République

« Nous pouvons affirmer avec satisfaction que le pays est parvenu mener un combat efficace et exemplaire contre la COVID-19, sur la base de toutes les expériences accumulées dans cette bataille », a souligné Miguel Diaz-Canel Bermudez, président de la République, lors de son intervention mercredi dans le cadre de la 6e Période ordinaire de sessions de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire, dans sa 9e Législature.

Nous pourrions nous demander, a-t-il signalé, comment nous aurions réagi face à la pandémie sans l’œuvre fondatrice de Fidel, comme par exemple la biotechnologie, qu’il a promue au milieu de la période spéciale, car il ne fait aucun doute que le pilier de la science et de l’innovation a été essentiel dans cette victoire.

Le président a également estimé important de souligner les conseils opportuns du général d’armée Raul Castro Ruz lorsque la pandémie a commencé à apparaître comme une menace pour la région et pour notre pays.

Ceci nous a permis de concevoir un plan intégral de lutte contre la COVID-19, qui a été étayé par un système de gestion gouvernemental multisectoriel et multidisciplinaire pour la science et l’innovation.

Grâce à ces actions, a-t-il ajoutées, des interconnexions ont été construites entre le secteur de la connaissance, c’est-à-dire entre les universités et les entités scientifiques, technologiques et d’innovation ; entre le secteur productif et les services avec les territoires, avec le système de santé cubain, avec les Forces armées révolutionnaires, avec le ministère de l’Intérieur, et avec une large participation du peuple.

D’autres piliers comme l’informatisation de la société et la communication sociale ont également participé à cette bataille, a rappelé Diaz-Canel.

Mais les résultats ont aussi, selon le président cubain, des lectures du point de vue idéologique, car ce qui est appliqué à Cuba rompt avec les paradigmes du néolibéralisme.

« Le néolibéralisme, a-t-il souligné, nie le rôle de l’État et du gouvernement. Et ici, nous avons triomphé, entre autres, parce que le gouvernement et l’État, sous la direction du Parti, ont réussi à intégrer ce système pour vaincre la pandémie. »

« Cela prouve que le rôle de l’État et du gouvernement, qui se doivent à leur peuple, est essentiel pour faire face à des phénomènes complexes tels qu’une maladie ayant un impact mondial. »

Dans de nombreux pays, a ajouté Miguel Diaz-Canel, « les lois du marché prédominent toujours, bien qu’il s’agisse d’un problème humain, sanitaire et social. Et lorsque le marché décide, il n’y a pas de solutions. Ici, la solution n’était pas axée sur le marché, ici, le citoyen cubain était au centre de toutes les attentions ».

Le néolibéralisme, a-t-il souligné, agit face à la pandémie avec égoïsme ; à Cuba, l’unité et la solidarité entre les peuples ont prévalu, et nous avons même partagé avec le monde nos expériences et notre personnel soignant.

Il s’agit d’une perspective de pensée différente, de savoir comment le gouvernement peut mener des politiques publiques avec la participation du peuple, a-t-il affirmé.

En plus de reconnaître le rôle de la population et de la communauté scientifique dans cette bataille, Diaz-Canel a tenu à féliciter les jeunes pour leur importante contribution dans chaque bataille, et qui ont confirmé l’engagement des jeunes générations envers leur peuple et leur Révolution.

« Nous avons enduré le durcissement du blocus et connu encore plus de pénuries ; mais nous avons eu moins d’infections, moins de décès et nous avons obtenu, une fois de plus, une victoire », a-t-il conclu.