Le sommet de l’ALBA

Partager cet article facebook linkedin email

Solidarité, complémentarité, réciprocité, durabilité, souveraineté technologique et union économique constituent les principes de base du travail déployé par l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) depuis plus de sept ans déjà.

Et les travaux de la dernière journée du 11e Sommet de l’ALBA, qui s’est déroulé à huis clos dans la matinée du 5 février, ont été précisément consacrés au renforcement de la fraternité entre les peuples d’Amérique latine et de la Caraïbe.

Lire au sujet de l’ALBA, l’article ci-dessous de Bernard CASSEN, Secrétaire général de Mémoire des luttes, président d’honneur d’Attac.

ALBA : comme l’UE mais en différent (et en mieux ?)

{{}}

Une tribune de Bernard Cassen pour l’hebdomadaire MARIANNE du Mercredi 15 Février 2012

Alors que le sommet de l’ALBA-TCP s’est achevé il y a peu à Caracas (Venezuela), les regards se tournent vers ce nouvel espace inter-étatique sud-américain qui monte en puissance. En Amérique du sud, la création d’espace régionaux excluant l’occident montre une volonté d’émancipation et le développement d’un nouveau regroupement d’Etats bien différent du modèle européen.

(Défilé avec les drapeaux latino-américains - Flickr - Cliff1066 - cc)
L’événement n’a été commenté dans aucun grand média, et on comprend pourquoi : au moment où l’Union européenne (UE) du traité de Lisbonne — celle de la « concurrence libre et non faussée » et de l’indépendance de la Banque centrale — s’enfonce dans la discorde, la récession, et la Grèce dans le chaos social, il aurait été mal venu de faire savoir qu’un autre type de construction interétatique régionale était possible…

Cet événement, c’est le 11ème Sommet de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) qui s’est tenu à Caracas les 4 et 5 février.
L’ALBA, créée en 2004 par Cuba et le Venezuela, devenue ALBA/TCP (Traité de commerce des peuples) à l’initiative du président bolivien Evo Morales, comprend actuellement huit Etats : trois d’Amérique du Sud (la Bolivie, l’Equateur et le Venezuela), un d’Amérique centrale (le Nicaragua) et quatre de la Caraïbe (Cuba, Antigua-et-Barbuda, La Dominique et Saint-Vincent-et-les-Grenadines, ces trois derniers de langue anglaise)
.
Le Honduras, qui en faisait partie, en a été retiré par le gouvernement issu du coup d’Etat de 2009 contre le président Manuel Zelaya.

Lire la suite : http://www.marianne2.fr/ALBA-comme-l-UE-mais-en-different-et-en-mieux_a215507.html

Llre également l’article paru à la suite du dernier sommet dans le journal GRANMA :
http://www.granma.cu/frances/notre-amerique/8febre-7cumbre.html