Cuba et le 6ème Sommet des Amériques

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Ci-après la conférence de presse de Bruno Rodriguez Parrilla, Ministre des Relations Extérieurs de la République de Cuba.

Mépris, arrogance des Etats Unis qui maintiennent l’exclusion de Cuba à la participation au sommet.

La conférence de presse du ministre cubain

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Bruno Rodriguez.– Bonjour. Je tiens à adresser mes félicitations à toutes les journalistes qui se trouvent parmi nous.

C’est un plaisir d’être aujourd’hui avec vous. Je m’excuse de vous avoir prévenus si tard, mais vous avez certainement suivi les nouvelles d’aujourd’hui et d’hier, et vous comprendrez que nous avons tenté de nous réunir le plus vite possible, à présent que les événements le permettent.

« Comme vous le savez, nous avons eu le plaisir d’accueillir dans notre pays le président colombien Juan Manuel Santos, accompagné de son ministre des Affaires étrangères. Il nous a dit, d’une manière très respectueuse et cordiale, qu’il n’avait pas obtenu le consensus de l’hémisphère pour inviter Cuba au 6e Sommet des Amériques qui se tiendra le mois prochain.

Il a expliqué que la Colombie demandera que cette situation soit examinée au Sommet de Cartagena. Le président colombien a fait preuve de respect envers la position des pays qui jugent nécessaire la participation de Cuba à ces sommets. Il a signalé que c’est un problème qui est demeuré sans solution depuis des années, et il a formé des vœux pour que cette situation embarrassante ne se reproduise pas.

Je tiens à remercier la Colombie de ses démarches. C’est un pays auquel Cuba souhaite la meilleure des chances. Ce n’était pas une surprise : c’était la chronique d’une exclusion annoncée. Faisant preuve d’un total manque de respect pour la Colombie et pour l’Amérique latine et la Caraïbe, les porte-parole étasuniens avaient décrété dès le premier jour l’exclusion de Cuba.

Le vice-président Biden, la Secrétaire d’État Clinton, un sous-secrétaire et d’autres porte-parole du Département d’État avaient opposé leur veto avant même que la consultation n’ait lieu.

Le mépris et l’arrogance dont les États-Unis ont fait preuve ici constituent une offense à la dignité de la Grande Patrie de Bolivar et de ce que José Marti appela Notre Amérique.

Je tiens à dénoncer énergiquement cette exclusion de Cuba par le gouvernement des États-Unis. Cette exclusion est inacceptable et injustifiable ! Cette décision s’inscrit dans le cadre de la politique de blocus économique, politique et médiatique, qui est génocidaire, illégale et viole les droits de l’Homme des Cubains.

Cette intention est exprimée très clairement dans le mémorandum de M. Mallory, en avril 1960 : le blocus a pour but de provoquer la faim et le désespoir, et de priver le gouvernement cubain du soutien du peuple.
Le blocus est un crime et une erreur qui durent depuis plus de 50 ans déjà.

Lire la suite sur la site de Cuba Si Provence : http://cubasifranceprovence.over-blog.com/article-conference-de-presse-de-bruno-rodriguez-parrilla-minrex-le-8-mars-2012-101742209.html