"Grand format. Le crime de Dallas, bientôt 50 ans. Quelques certitudes"

Partager cet article facebook linkedin email

50 ans après Dallas. En 2013, la "couverture" dans les journaux, la sortie de hors séries, de nouveaux livres, français et étrangers, de documentaires peut-être aussi, viendront s’ajouter à la colossale production dans tous les genres, vraisemblablement inégalée, qui a déferlé dès le 22/11/63. Un papier « à froid » à partir de données qui n’ont jamais été contestées, ni à Washington (hormis Jacqueline Kennedy) ni à La Havane, nous a paru être une des meilleures façons de se replonger dans cette période sur laquelle ont circulé (et circuleront) des versions par centaines, des plus plausibles, dignes de foi aux plus fantaisistes et méprisables.

Alors que Fidel Castro formulait un message à Jean Daniel, destiné au président Kennedy, seuls les commanditaires et complices de Dallas savaient à quel moment les tueurs devaient appuyer sur leur détente.

{{}}
Par Michel Porcheron

Si l’ère de tous les Kennedy, du patriarche Joseph, ultra réactionnaire, à John-John, mort tragiquement, continue d’impressionner, de ne jamais laisser indifférent, jusqu’à la fascination pour certains, le labyrinthe qu’est Dallas, surgi à la minute même qui a suivi l’assassinat de John F. Kennedy, vrille toujours les esprits, depuis près de 50 ans, malgré quelques certitudes sur l’attentat lui-même ainsi que sur le contexte politique intérieur US et international où « la question cubaine » est une préoccupation quotidienne à la Maison Blanche. A Miami aussi.

Une de ces certitudes est une tentative de « communication » entre Washington et La Havane, même si John F. Kennedy semble être bien seul. A son insu ( ?) le journaliste français Jean Daniel a apporté un des témoignages les plus percutants sur cette volonté mutuelle de « faire de nouveaux pas », comme le laissaient entendre les propos inédits de Kennedy et de Fidel Castro, minutieusement reproduits par Jean Daniel dès le 28 novembre 1963, après avoir été enregistrés dans sa « mémoire », à défaut du magnétocassette habituel. Ils n’ont jamais été démentis dans les deux capitales.

Lire la suite de cet excellent article de Michel Porcheron :