Le développement durable est une réalité à Cuba

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Le début de l’article est surprenant : "Malgré le régime castriste et un embargo américain qui ont assombri ses perspectives économiques, Cuba est progressivement devenu une référence en matière de développement durable. Les mesures prises par le pays pour lutter contre la pollution et le réchauffement climatique tout en préservant la biodiversité FORCENT LE RESPECT"

Les mesures prises par le pays ne sont-elles pas celles décidées sous la direction d’abord de Fidel Castro et ensuite du Président actuel Raul CASTRO ? Dommage, cette bêtise car l’article est intéressant...

Le développement durable est une réalité à Cuba

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par Guillaume Pagès, Mardi 24 avril 2012

Malgré le régime castriste et un embargo américain qui ont assombri ses perspectives économiques, Cuba est progressivement devenu une référence en matière de développement durable. Les mesures prises par le pays pour lutter contre la pollution et le réchauffement climatique tout en préservant la biodiversité forcent le respect.

Les raisons pour lesquelles Cuba est devenu en quelques décennies une valeur sûre du développement durable sont d’abord politiques. En vigueur depuis maintenant un demi-siècle, l’embargo américain, indépendamment de tous les handicaps qu’il a provoqué, a en effet amené les autorités à instaurer un nouveau modèle économique qui s’est notamment traduit par d’importantes réformes infrastructurelles et agricoles.

Par manque de moyens et du fait de l’absence d’accès aux méthodes d’industrialisation occidentales, l’île a dû se débrouiller avec « les moyens du bord ». L’agriculture intensive n’étant pas possible, les méthodes en vigueur ont servi la cause écologique. Et même si la déforestation reste très importante, de nombreuses actions aussi bien locales que nationales ont été et sont entreprises pour asseoir la protection de l’environnement.

De vastes projets de reboisement ont ainsi été lancés un peu partout dans le pays, y compris dans les quartiers les plus pauvres de la capitale, La Havane.

L’utilisation du vélo, elle, a grimpé en flèche grâce notamment à la création de pistes cyclables dans les grosses agglomérations et à l’apparition sur les routes de bus capable d’accueillir des deux-roues à leurs bords. Un phénomène somme toute assez logique dans la mesure où la notion de développement durable est inscrite dans la constitution.

De même, un plan d’éducation environnementale national a été mis en œuvre et de nombreux projets consacrant la production alimentaire par le biais de méthodes durables ont été lancés.

Autant d’initiatives que d’aucuns trouveront surprenantes étant donné la nature du régime en vigueur à Cuba depuis 1959, mais qui devraient être prises en exemples par les pays occidentaux. Y compris les Etats-Unis, où les problématiques environnementales peinent encore à se frayer un chemin, malgré certains efforts notables consentis par l’administration Obama.