Un photographe vendômois exposé à Santiago de Cuba

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Un article de la NOUVELLE RÉPUBLIQUE consacré à l’exposition des photos de notre ami Jacques Burlaud, qui outre ses talents d’artiste anime depuis près de deux ans le comité du Loir et Cher de notre association.

Après Santiago de Cuba, ses oeuvres seront visibles à la Maison Victor Hugo à La Havane

Jacques Burlaud, artiste et photographe vendômois, a exposé ses œuvres à Santiago de Cuba ; il y a connu un franc succès et vécu une belle expérience.

Dans le cadre du Festival des Caraïbes, l’artiste Jacques Burlaud a pu présenter ses photographies à Santiago de Cuba, à des milliers de kilomètres de Vendôme, à travers une exposition intitulée « Santiago mango ».

Du 4 au 20 juillet, les habitants sont venus nombreux découvrir son œuvre et le féliciter.

Pour cet ancien professeur du lycée Ronsard, aujourd’hui âgé de 62 ans, l’expérience a été une réussite très enrichissante.

« L’exposition a déclenché des relations très riches et chaleureuses de la part des habitants du quartier. Il y avait beaucoup d’enthousiasme et de tendresse  »

, explique le photographe.

L’inauguration, qui a coïncidé avec les vingt ans d’existence de l’Alliance Française de Santiago de Cuba, a attiré beaucoup de monde, dont l’ambassadeur français et les personnalités de la ville.

Plus d’une centaine de photos retraçant la vie des Cubains étaient présentées. Ces clichés ont tous été pris sur place, entre 2007 et 2012. Les personnes photographiées au hasard des rencontres sont, pour certaines, devenues depuis des amies de l’artiste. « Avec une majorité d’entre elles, j’entretiens une correspondance suivie, voire une amitié forte  »

, précise Jacques Burlaud.

Curiosité et générosité

Au départ, les curieux des alentours sont donc venus voir si leur portrait se retrouvait exposé, ou s’ils pouvaient reconnaître ça et là un voisin, un collègue ou une rue de leur quartier. Puis, au fur et à mesure, de plus en plus de personnes se sont déplacées et ont apprécié le travail du photographe.

Accrochées à l’extérieur, les photos avaient pour but de prolonger le dialogue entre la rue et les gens qui y passent. « Je voulais offrir en retour à la rue et aux gens, l’image de ce qu’ils m’ont donné. Les Cubains sont aussi curieux des autres qu’ils sont généreux d’eux-mêmes  »

, constate l’artiste.

Très satisfait de cette expérience, Jacques Burlaud se tourne désormais vers la Havane, où son exposition sera présentée du 1er au 15 août. Cet amoureux de Cuba, qui y vient une à deux fois par an depuis une douzaine d’années, affirme vivre son quotidien sur place « avec passion  »

. Au-delà du plan artistique, ces expositions lui apportent beaucoup humainement. « Je retrouve mes amis avec un immense plaisir, partage leur quotidien et m’intéresse passionnément à la vie du pays  »

, conclut-il.
billet

Échanges

L’art, et en particulier la photographie, ont cette faculté de créer des échanges et d’établir un dialogue.

Entre les hommes d’abord, qui partagent une opinion ou un sentiment face à une exposition qu’ils découvrent.

Mais aussi entre l’artiste et son sujet, quel qu’il soit. Instantanés d’un moment particulier, les photos ont ce pouvoir de transmettre ce qu’elles ont capturé.

Elles peuvent également créer un échange entre cultures. C’est le cas avec l’exposition de Jacques Burlaud. À travers son travail, des relations très riches et chaleureuses se sont créées, de Vendôme jusqu’à Cuba.

Aussi diversifiés qu’ils soient, ces échanges artistiques ont le mérite d’être toujours positifs.

Kristen Poels