FIDEL CASTRO par Jose FORT pour CUBA SI France

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De très nombreuses spéculations, plus ou moins malveillantes entourent la décision du chef de l’Etat cubain. José FORT, en connaisseur de la révolution cubaine et de la situation actuelle du pays, donne à réfléchir de façon responsable.

Après la décision de Fidel CASTRO de ne pas se représenter comme chef de l’état cubain, une analyse du journaliste José FORT, spécialiste de Cuba

Fidel Castro

de José Fort pour Cuba Si France

Rarement un révolutionnaire, un homme d’Etat aura provoqué autant de réactions aussi passionnées que Fidel Castro. Certains l’ont adoré avant de le brûler sur la place publique, d’autres ont d’abord pris leurs distances avant de se rapprocher de ce personnage hors du commun. Fidel Castro n’a pas de pareil. Il est « Fidel » ou le « Comandante » pour les Cubains et les latino-américains, pas le « leader maximo », une formule ânonnée par les adeptes européo-étatsuniens du raccourci facile.
Le jeune Fidel, fils d’un aisé propriétaire terrien, né il y a 81 ans à Biran dans la province de Holguin, n’affiche pas au départ le profil d’un futur révolutionnaire. Un de ses compagnons, Alfredo Guevara, fils d’immigrés andalous et légendaire inspirateur du cinéma cubain, dira de lui : « Ou c’est un nouveau José Marti (le héros de l’indépendance), ou ce sera le pire des gangsters ». Premier coup d’éclat : l’attaque de la caserne Moncada, le 26 juillet 1953. Un échec. Arrêté et condamné à 15 ans de prison, Fidel rédige « l’Histoire m’acquittera », un plaidoyer expliquant son action et se projetant sur l’avenir de son pays. Libéré en 1955, il s’exile avec son frère Raul au Mexique. Plusieurs opposants à la dictature de Batista rejoignent Fidel. Parmi eux, un jeune médecin argentin, Ernesto Rafael Guevara de la Serna. [Cliquez ici pour la suite...]http://www.lesamisdecuba.com/#josé