FIDEL CASTRO EST AGONISANT !

Partager cet article facebook linkedin email

Un article de Fidel Castro paru le 22 Octobre 2012 dans le quotidien Granma et traduit par notre ami Françoise LOPEZ responsable de l’antenne de Provence de l’association CUBA SI.

Vous lirez l’original qui est accompagné de plusieurs photos : http://www.granma.cubaweb.cu/2012/10/22/nacional/artic03.html

Lundi 22 octobre 2012

Fidel Castro EST AGONISANT

{{}}

par Fidel Castro

Il a suffi d’un message aux lauréats de première année de l’Institut des Sciences Médicales « Victoire de Giron » pour que le poulailler de propagande impérialiste se mette sens dessus dessous et que les agences d’information se lancent, voraces, dans le mensonge. Non seulement dans le mensonge mais que, par dessus le marché, elles ajoutent les plus insolites stupidités sur le patient, dans leurs dépêches.

L’hebdomadaire EBC d’Espagne publia qu’un médecin vénézuélien qui sort je ne sais d’où, a révélé que Castro a eu une embolie massive dans les artères cérébrales droites, « on peut dire que nous ne le reverrons plus en public ». Le soi-disant médecin, qui s’il l’est vraiment, devrait d’abord ne plus s’occuper de ses propres compatriotes, a qualifié l’état de santé de Castro de « très proche de l’état neurovégétatif. »

Bien que de nombreuses personnes dans le monde soient trompées par les organes d’information, presque tous dans les mains des privilégiés et des riches, qui publient ces stupidités, les peuples croient chaque fois moins en elles. Personne n’aime qu’on le trompe, même le plus incorrigible menteur attend qu’on lui dise la vérité. Tout le monde crut, en avril 1961, les nouvelles publiées par les agences d’information sur le fait que les envahisseurs mercenaires de Giron ou de la Baie des Cochons, comme vous voulez,arrivaient à La havane alors que quelques-uns essayaient, sans succès, d’arriver en canots sur les navires de guerre yankees qui les escortaient.

Les peuples apprennent et la résistance augmente face aux crises du capitalisme qui se répètent chaque fois plus fréquemment ; aucun mensonge, aucune répression, aucunes nouvelles armes ne peuvent empêcher l’écroulement d’un système de production de plus en plus inégal et injuste.

Il y a quelques jours, peu avant le 50° anniversaire de la « Crise d’Octobre », les agences signalèrent trois coupables : Kennedy, récemment arrivé à la tête de l’empire, Khroutchëv et Castro. Cuba n’eut rien à voir avec l’arme nucléaire, ni avec la tuerie inutile d’Hiroshima et de Nagazaki perpétrée par le président des Etats-Unis Harry S. Truman, établissant la tyrannie des armes nucléaires. Cuba défendait son droit à l’indépendance et à la justice sociale.

Quand nous avons accepté l’aide soviétique en armes, en pétrole, en aliments et en autres ressources, ce fut pour nous défendre contre les plans yankees pour envahir notre Patrie, soumise à une sale et sanglante guerre que ce pays capitaliste nous imposa dès les premiers mois, et qui coûta des milliers de vies et de mutilés cubains.

Quand Khroutchëv nous proposa d’installer des projectiles de moyenne portée semblables à ceux que les Etats-Unis avaient en Turquie – encore plus proches de l’URSS que Cuba des Etats-Unis – comme une nécessité de solidarité, Cuba n’hésita pas devant un tel risque. Notre conduite fut irréprochable en ce qui concerne l’éthique. Jamais nous ne présenterons d’excuses à personne pour ce que nous avons fait. Ce qui est certain, c’est qu’un demi-siècle s’est écoulé et nous sommes encore là, la tête haute.

J’aime écrire et j’écris ; j’aime étudier et j’étudie. Il y a beaucoup de tâches dans le domaine de la connaissance. Jamais les sciences, par exemple, n’ont avancé avec une si étonnante rapidité.

J’ai abandonné la publication de Réflexions parce que certainement, ce n’est pas mon rôle d’occuper les pages de notre presse, consacrée à d’autres tâches que demande notre pays.

Oiseaux de mauvais augure ! Je ne me souviens pas de ce qu’est un mal de tête. Comme preuve de l’énormité de leur mensonge, je vous offre les photos qui accompagnent cet article.

Fidel Castro Ruz
21 octobre 2012
10h 12 a.m