Voyage au delà du tourisme ...

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Jacques Burlaud, fondateur et animateur de notre comité du Loir et Cher, arpente l’Ile de Cuba depuis plusieurs années. Il visite en profondeur et fixe pour la postérité des portraits de cubains, rencontrés au fil de ses voyages. Il prépare une exposition de 1.000 photos et en à déjà présenté de nombreuses sur les grilles des locaux de l’alliance française à Santiago et dans l’espace Jean Lebrat dans la Maison Victor Hugo dans la vieille Havane ! Mais il ne fait pas que cela. Il réalise avec son comité des projets de coopération, inspirés par ses contacts sur place...

C’est son premier "billet" qu’il vient de nous faire parvenir depuis Santiago...

Bonne lecture,

RG

Depuis Santiago de Cuba !

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Au quatrième jour de mon séjour à Santiago, il m’apparaît clairement que le temps que j’avais prévu de passer dans la capitale de l’Oriente ne suffira pas pour faire ce que je m’étais promis de faire et rencontrer – pour plus de temps qu’une simple visite éclair - tous les gens que je connais ici et dont j’apprécie hautement la compagnie !

J’ai avec les un(e)s des relations chaleureuses qui datent d’une douzaine d’années, avec d’autres des expériences d’actions partagées qui appellent de nouveaux projets, avec beaucoup d’autres encore, une sorte de complicité de trottoir et de hasard des rues que je goûte sans modération. Si j’ajoute à cela les démarches, compliquées, liées à l’action de solidarité que nous souhaiterions mener parallèlement à notre projet de coopération et les lenteurs inhérentes à ce genre d’entreprises, je me retrouve devant un emploi du temps saturé sur lequel je m’interroge parfois avec une bonne dose d’autocritique…

Urgence de toutes les urgences, ce premier message parle des effets du cyclone Sandy. Vu l’allure de certains quartiers et de certaines parties de la campagne environnante, c’était bien la moindre des choses.
On se raconte ici l’histoire du mec qui, au lendemain du passage de l’ouragan, arpentait les rues de la ville en demandant à toutes les filles et les femmes qu’il rencontrait quel était leur prénom, avec en guise de chute : « la première qui me dit qu’elle s’appelle Sandy, je la bute ! »

La suite en format PDF ...

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