ANNEE IMPORTANTE POUR LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

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34% de l’ensemble des entités évaluées dans le pays lors de la dernière inspection interne nationale ont été jugés médiocres ou mauvaises. Bien qu’il y ait eu une légère amélioration par rapport aux périodes antérieures, le niveau d’ordre et de discipline idéal pour mettre à jour le modèle économique cubain n’est pas encore atteint.

Article publié dans le quotidien cubain Juventud Rebelde et traduit par notre amie Nuria Sentenac.

Les résultats de la VII Inspection Nationale de contrôle interne

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Patricia Caceres

Lors d’une rencontre entre la presse et la viceprésidente du conseil d’Etat et inspectrice générale de la République, Gladys Bejerano Portela, accompagné d’autres fonctionnaires de cette entité, furent présentés les résultats préliminaires de la VII Inspection Nationale de Contrôle interne, réalisée du 23 octobre au 30 novembre 2012.

La vice inspectrice Alina Gainza Vicente a déclaré que cette enquête a été réalisée afin d’évaluer l’état des programmes de contrôle et les impacts sociaux liés à certaines lignes directrices définies par la politique économique et sociale du Parti et de la Révolution, comme, entre autre, la vente de matériaux de construction, la commercialisation d’outils agricoles et d’irrigation et les projets municipaux d’initiatives de développement local.

221 auditions ont été effectuées ainsi que 17 vérifications spéciales, sur 234 entités, expliqua Gainza. Ici même, dit-elle, des auditeurs de terrain ont effectués 1178 inspections afin d’obtenir des résultats fiables.
Sur les 221 vérifications spéciales, 10% ont été classées comme satisfaisantes et 56% acceptables, tandis que 16% sont insuffisantes et 18% mauvaises, signifia la Vice inspectrice.

Selon les conclusions préliminaires de la VII Inspection, l’une des conditions influant sur les résultats négatifs est le manque de contrôle et de supervision des différents processus, par les niveaux supérieurs.

Ce qui est également décisif c’est Le contrôle et l’analyse périodique avec les travailleurs, du plan économique et du budget de l’entité, ainsi que le manque de moyens de pesage et de mesure dans les entreprises commerciales, en particulier les sociétés de marketing de vente au détail.

Gladys Bejerano a déclaré qu’à la suite des résultats de la VII Inspection Nationale, 421 mesures disciplinaires ont été appliquées dans les cas où des infractions ont été constatées.

De plus, 10 faits présumés délictueux ont été constatés ainsi que sept autres, en particulier dans la province de Santiago de Cuba, lors de l’attribution des aides auprès des populations touchées par les ravages de l’ouragan Sandy.

« « Pour être clair, nous n’avons pas décelé 10 faits dans toute le pays, mais uniquement dans l’échantillon sélectionné. Cela ne veut pas dire que des évènements de cette nature ne se produisent pas tous les jours » » a déclaré Bejerano.

Mais, même si cela semble un chiffre très faible c’est alarmant, car l’inspection notifia ce que tout le monde connaissait et qui ne surpris personne. Et encore 10 irrégularités ont été détectées, ce qui signifie que ces entités avaient un niveau d’impunité et de désordre inquiétant, a souligné la contrôleuse.

« Nous pouvons et nous devons continuer à faire plus d’inspections. Et cette mission n’incombe pas uniquement à l’inspection des finances, mais à tous les organismes et entités, où il est déterminant de stimuler la participation des travailleurs .ce qui est crucial pour encourager la participation des travailleurs.
« Nous avons un groupe de sites qui a obtenu une note satisfaisante, ce qui se traduit par l’excellence dans l’inspection. Ils font des progrès, mais encore loin de ce que nous avons besoin. Nous devons presser le pas
 », exhorta la direction.

Les projections de l’Inspection Générale de la République pour 2013 a été également l’un des sujets abordés lors de cette rencontre.

Les principaux objectifs de cette entité dans les mois à venir concernent l’intensification des actions de prévention et de lutte contre l’indiscipline, les actes illégaux et la corruption qui freinent l’efficacité de la gestion économique et administrative.

« Il s’agit d’une année décisive dans la lutte contre la corruption, vu, l’importance de l’élaboration des lignes directrices face aux engagements définis pour parvenir à un développement durable » soutient Bejerano.

«  Et nous ne pouvons pas imaginer qu’il n’y a pas un seul fait de ce genre, mais nous devons essayer de les éliminer en tant que phénomène. Nous devons nous l’exiger cette année parce que les conditions sont créées

 » ajouta t’elle

Renforcer le système d’inspection et de surveillance de l’Etat, dans l’intérêt de la conformité ainsi qu’améliorer les structures et le fonctionnement de l’Inspection font également partie des lignes fixées pour 2013 souligne t ‘elle.

« Les questions prioritaires dans l’inspection incluent la réalisation du plan et les processus budgétaires approuvés ; les activités et les sociétés d’économie mixte ; la réception , la répartition et l’utilisation des dons ; des accords de collaboration et d’assistance technique ; et le référentiel du processus de fusion , de création et de transfert des entités

 » conclue t ’elle.