Appel à la raison !

Partager cet article facebook linkedin email

Il est temps que les Etats Unis en finissent avec leur stupide embargo...

C’est ce que l’on peut lire dans la revue FORBES, qui n’est pourtant pas tendre avec la petite île voisine, Cuba. Mais les auteurs de l’article, relevé par notre ami Christian Raffaëlly, font preuve de bon sens en prenant en compte les intérêts des deux pays.

Raison de plus pour renforcer notre action pour exiger la fin de cette mesure inique et inhumaine.

RG

Il est temps que les États Unis cessent leur embargo stupide contre Cuba.

{{}}

C’est ce que disaient dans la revue Forbes, que l’on ne peut pas soupçonner de sympathies envers cette île, car elle s’est exprimé plus d’une fois ,d’une manière agressive contre la Révolution et ses dirigeants, car elle est destinée aux très riches, aux détenteurs de grandes fortunes et aux entreprises transnationales les plus puissantes.

Il est surprenant que les auteurs : Daniel Hanson, économiste de l’American Enterprise Institute, Dayne Batten de l’université de Caroline du Nord et l’analiste financier Harrison Ealey aient publié cette article : « Il est temps que les États Unis en finissent avec leur stupide embargo. » La position officielle, selon eux, « retarde,est hypocrite et contreproductive. » alors que les nouvelles mesures mises en place par Raul Castro « poussent les onze millions de Cubains dans la bonne direction.  »

L’embargo contre Cuba a commencé en 1960 sous la présidence de John Kennedy.

La Révolution récupéra les principales ressources du pays.Tout le monde fut indemnisé, sauf les Yanquis qui avaient mis la main sur la majeure partie de ces ressources.

Mais Washington n’accepta pas cela, bien que la nationalisation ait été faite selon la législation cubaine et même la Cour Suprème des États Unis, dans l’affaire Sabbatino, ait jugé que les expropriations faites à Cuba étaient bien dans le cadre légal de la Loi du Pouvoir Souverain qui autorise chaque pays à éxercer ces pouvoirs sur son territoire.

Malgré cela, les ennemis de Cuba usèrent de leur influence dans les couloirs du Congrès et introduisirent un amendemant dans le projet de loi sur l’Aide aux Pays Étrangers qui annula la décison de la Cour Suprème. La majorité des Américains ignore certainement ces faits.
(…)
Il faut se rappeler que la ferme opposition des États Unis à l’indépendance de Cuba est quelque chose d’ancien. John Quincy Adams sixième président des États Unis, fut secrétaire d’état (ministre des affaires étrangères) dans le gouvernement de James Monroe auquel il succéda. Il déclara que Cuba était » un objet d’une importance extrème pour les intérêts commerciaux et politiques de notre union.

A cette époque, il joua un rôle important dans l’acquisition de la Floride. Évidemment il était d’accord avec son président et c’est lui qui rédigea la Doctrine Monroe qui interdisait aux états européens d’intervenir en Amèrique ; le fameux « l’Amérque aux Américains ».

Depuis 2008, peut-on lire dans l’aticle de Forbes, le gouvernement de La Havane a mis en place plus de trois cent réformes économiques destinées à stimuler la création d’entreprises, à éliminer les restrictions à la propriété privée, aux voyages, à l’agriculture et la gestion municipale.

Le gouvernement des ÉU en est resté à l’interdiction des voyages à Cuba. Bien que, depuis 1992, le blocus ait été condamné par les Nations Unies à la quasi unanimité tous les ans, Washington fait la sourde oreille et maintient les restrictions contre Cuba, bien qu’ils reconnaissent que 5911 compagnies qui avaient été nationalisées ont retiré leur plainte contre Cuba.

Alors que les Européens, les Japonais et les Canadiens peuvent voyager et faire du commerce avec Cuba librement, les auteurs affirment que les sanctions n’ont plus aucun sens : elles font que les multinationales nord-américaines sont désavantagées.

En ce moment, les sanctions coûtent entre 1,2 et 3,6 milliards de dollars par an à l’économie des ÉU, selon la Chambre de Commerce de ce pays. Les restrictions commerciales affectent surtout les petites entreprises qui n’ont pas de moyen de transport et l’infrastructure financière permettant d’ échapper à l’embargo.Ces interdictions se traduisent par la réduction des revenus et d’ emplois pour les Nord-Américains, alors que le chômage dans des états comme la Floride atteint 8,1%.

En résumé ils estiment que le coût de l’ambargo est élevé pour les ÉU tant pour le dollar que pour la morale, et encore plus pour le peuple cubain qui se trouve exclu par le prétendu champion de la liberté à cause d’une ancienne querelle datant de la guerre froide. Certains estiment que les progrès accomplis par Cuba pourraient être plus rapides avec la reprise du commerce et du tourisme.

Perpétuer l’ambargo contre un pays en voie de développement qui met en place des réformes ne veut pas dire grand chose surtout quand les alliés de Washington y sont ouvertement hostiles. Et ils concluent en disant qu’il est temps d’en finir. (...)