L’agriculture urbaine à Cuba

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Cuba est l’un des pays où l’agriculture urbaine s’est le plus développée. Une
grave crise financière a frappé le pays après l’effondrement de l’Union Soviétique
en 1991.

La production vivrière dans les villes était considérée comme l’une des solutions au problème (par exemple : réduction des coûts de transport). L’accent
a été particulièrement mis sur la production sans apports externes (dans la mesure où ces apports n’étaient pas disponibles), ce qui a entraîné des systèmes organiques très efficaces.

Cuba et son peuple, un exemple pour les caraïbes et pour tout le monde !

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C’est le titre de la vidéo qui suit ....

L’existence de « nouveaux » producteurs en grand nombre constituait
un problème en ce sens qu’ils manquaient d’expérience en matière de production de légumes sur de petites parcelles. Un vaste réseau a donc été mis en place en vue de dispenser des formations et de distribuer des semences et des outils.

L’agriculture urbaine s’est ainsi considérablement développée au cours des 15 dernières années. L’on estime à présent qu’au moins 350.000 « agriculteurs urbains » cultivent plus de 70.000 hectares.

Située à quelques kilomètres seulement à l’est du centre de La Havane, Vivero Alamar est une coopérative de 170 producteurs qui exploitent 11 hectares en plein milieu d’un quartier très peuplé.
Elle a démarré en 1997 lorsque le gouvernement a offert, à un petit groupe de producteurs, une parcelle de 3,7 hectares de terre inutilisée.

Aujourd’hui, cette coopérative fait partie des « organopónicos  » (jardins urbains) — comme on appelle ces entreprises agricoles — les plus réputés de Cuba. Elles produisent des légumes bio (même si la plupart ne sont pas certifiés organiques), vendus directement aux consommateurs
ou à travers les marchés locaux. Alamar présente des niveaux de production élevés (et croissants) tout au long de l’année. Les écoles et hôpitaux locaux en profitent Légumes et fruits produits en plein cœur de La Havane également dans la mesure où ils reçoivent au moins 10 % des légumes produits. Tous les membres de la coopérative touchent un salaire mensuel beaucoup plus élevé
que le salaire moyen d’un fonctionnaire.