7ème sommet de la Communauté des Etats Latino-Américains et des Caraïbes

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Le 7ème sommet de la Communauté des Etats Latino-Américains et des Caraïbes (CELAC) s’est tenu le mardi 24 janvier et mercredi 25 janvier à Buenos Aires en Argentine.

La CELAC, communauté des Etats de cette région a pour objectifs de promouvoir l’intégration le développement et la coopération des pays qui la composent.

Source : Granma, Cubadebate

Le 7ème sommet de la Communauté des États Latino-Américains et des Caraïbes (CELAC) s’est tenu le mardi 24 janvier et mercredi 25 janvier à Buenos Aires en Argentine.

La CELAC, communauté des États de cette région a pour objectifs de promouvoir l’intégration le développement et la coopération des pays qui la composent.

L’initiative de sa création revient en 2008 aux trois présidents, Fidel Castro, Hugo Chavez et Lula da Silva.

Le sommet fondateur s’est tenu les 2 et 3 décembre 2011 à Caracas au Venezuela, après un premier sommet en mars 2010 à Mexico au Mexique pour en élaborer les statuts.

La CELAC regroupe 33 pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, hors les territoires d’outremer de la France, des Pays-Bas et de l’Angleterre.

Sa vocation est, à l’image de l’Union Européenne, d’assurer une meilleure intégration régionale.

Les précédents sommets ont été : Le 1er en 2013 au Chili, le 2ème en 2014 à Cuba, le 3ème en 2015 au Costa Rica, le 4ème en 2016 en Équateur, le 5ème en 2017 en République Dominicaine, le 6ème en 2021 au Mexique.

L’état qui accueille le sommet assure la présidence pro tempore de la CELAC l’année qui le précède. C’était donc le cas de l’Argentine en 2022.

A noter aussi le retour du Brésil dans la CELAC après que le gouvernement de Bolsonaro l’eut quitté en 2020 pour plaire au États-Unis.

Les thèmes principaux abordés lors de ces sommets sont : la politique, l’énergie, le développement social, l’environnement et le changement climatique, l’économie et la finance.

Malgré les différences d’approche politique des états qui composent la CELAC, l’objectif est d’avoir des accords sur les thèmes abordés, qui se traduisent, après discussions, par des déclarations et documents adoptés.

La proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes comme zone de paix, approuvée lors du IIe Sommet de la CELAC à La Havane en 2014, est considérée comme l’une de ses décisions les plus importantes. Photo : Juvénal Balán

Ainsi lors du sommet de La Havane en 2014, 30 documents avaient été adoptés ainsi que 28 déclarations spéciales sur divers sujets.

C’est aussi à ce sommet qu’on a proclamé l’Amérique Latine et les Caraïbes comme zone de paix. C’est une proclamation très importante car elle doit s’imposer à tous les états qui composent la CELAC et aussi aux autres états qui ont des relations avec eux.

Le Président cubain a été reçu à l’aéroport d’Ezeiza par le vice-ministre argentin des Affaires étrangères, Pablo Tettamant. Photo : Présidence de la République

Les principaux objectifs de Cuba au 7ème sommet sont :

  • Contribuer au renforcement de la CELAC et à l’augmentation de son efficacité en tant que mécanisme de consultation et d’intégration régionale.
  • Renforcer la reconnaissance de la CELAC en tant que véritable représentante de l’Amérique Latine et des Caraïbes et comme seul interlocuteur capable de parler au nom de la région dans le contexte mondial.
  • Réaffirmer le rejet régional du blocus contre Cuba. Obtenir l’adoption d’une déclaration spéciale sur le sujet.
  • Consolider le rejet régional de l’inclusion arbitraire de Cuba dans la liste des pays soupçonnés de parrainer le terrorisme. Parvenir à l’adoption d’une déclaration spéciale sur le terrorisme, qui inclut le sujet.
  • Parvenir à l’adoption d’une déclaration spéciale sur le désarmement nucléaire.
  • Promouvoir les postulats de la Proclamation de l’Amérique Latine et des Caraïbes comme Zone de Paix.
  • Préserver et renforcer l’unité régionale avant le sommet CELAC-UE, qui se tiendra en juillet à Bruxelles.
  • Veiller à ce que les priorités des pays des Caraïbes soient dûment consignées dans les documents finaux.
  • Tenir des réunions bilatérales avec d’autres dirigeants régionaux sur des questions d’intérêt commun.