A Cuba, on s’intéresse à l’avenir de Trump

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Comment en serait-il autrement ? Cet homme qui a exercé les plus hautes responsabilités politiques dans son pays (…et sur le monde) et qui souhaite ardemment revenir au pouvoir est celui qui a aggravé par 243 mesures supplémentaires les conditions du blocus que son pays impose sans vergogne à son « petit voisin » parce que le mode de société que ce peuple s’est choisi ne leur plaît pas ! Sans parler des autres interventions à travers la planète pour que règne la démocratie (fabriquée aux USA !)
Il est aujourd’hui face à la justice de son pays pour une liste de délits longue comme le bras. Cela va de la fraude électorale (tentative d’inversion des résultats à son avantage) à la dissimulation de documents…).
L’article ci-dessous nous donne le point de vue des cubains sur cette affaire.

GD

Trump devant la justice, trop d’imbroglios

Washington, 15 mars (Prensa Latina) Suivre aujourd’hui les démêlés de Donald Trump avec la justice est compliqué, les événements se succèdent et s’entremêlent comme c’est le cas aujourd’hui en pleine campagne pour revenir à la présidence des États-Unis.

Les citations à comparaître, les décisions, les procès, les audiences pour les arguments oraux, les motions, les contre-attaques dans les tribunaux étatiques et fédéraux et même à la Cour suprême font de l’affaire Trump un phénomène d’étude.

Jamais auparavant, dans l’histoire de ce pays, un ancien président ou un président en exercice n’avait été convoqué dans une salle d’audience, ni inculpé comme un criminel, mais avec Trump, le moule a été brisé.

La nouvelle la plus récente est venue de Floride. La juge fédérale Aileen Cannon - nommée à l’époque par le président en exercice - a rejeté la veille l’une des requêtes déposées par les avocats de M. Trump pour rejeter 32 chefs d’inculpation pour crime à son encontre en raison de « l’indétermination constitutionnelle ».

Mme. Cannon s’occupe de l’affaire pénale de M. Trump concernant des documents classifiés qu’il a emportés de la Maison-Blanche, qu’il a refusé de rendre lorsqu’on le lui a demandé et qui ont ensuite été trouvés par des agents fédéraux lors d’une perquisition dans son manoir de Mar-a-Lago.

La juge a pris sa décision en présence de M. Trump, à l’issue d’une audience portant sur deux requêtes déposées par l’ancien président en vue de classer l’affaire.

La juge avait déjà fait part de son scepticisme à l’égard des arguments avancés par les avocats de l’ancien président, selon lesquels la loi sur les archives présidentielles (Presidential Records Act) empêchait les poursuites à son encontre.

L’équipe juridique de l’ancien président (2017-2021) a fait valoir que la plupart des accusations devraient être rejetées en raison d’une loi de 1978 visant à préserver les informations pendant et après la fin d’une présidence.

L’audience de jeudi est la deuxième du mois dans l’affaire Mar-a-Lago, l’un des quatre procès auxquels l’ancien président est confronté dans son parcours vers la résidence de Pennsylvania Avenue, où il est déjà l’unique et certain candidat du Parti républicain pour l’élection qui aura lieu dans huit mois.

Le 1er mars, Mme Cannon a entendu les arguments concernant la date du procès, sur laquelle il n’a pas encore statué.

Pour l’accusation, la date idéale serait l’été, tandis que les avocats de M. Trump souhaitent reporter le procès après l’élection, dans l’espoir que le prochain occupant du bureau ovale sera leur client.

Pour l’heure, ses représentants juridiques se préparent au procès qui doit s’ouvrir à New York le 25 mars et au cours duquel M. Trump sera sur le banc des accusés pour savoir comment il a tenté d’étouffer en 2016 sa liaison présumée avec une actrice de films pour adultes.

Mais en Géorgie, cela pourrait se savoir si le procureur du district de Fulton, Fani Willis, est disqualifié dans l’affaire d’ingérence électorale qui l’accuse, lui et 18 autres proches associés et loyalistes, d’avoir conspiré pour inverser les résultats de l’élection de novembre 2020.

L’élément déclencheur de Willis a été une liaison avec un procureur affecté à l’affaire qui les verrait comme un conflit d’intérêts.

rgh/dfm