A propos du manque de carburant.
Vers une fin de crise ?
Les déclarations du chef de l’état et du ministre de l’énergie laissent entrevoir une lueur d’espoir que la situation du pays puisse s’améliorer un peu.
Pouvons-nous, nous Français, imaginer un seul instant être privés de carburant pendant des mois, nous qui sommes pris de panique lorsqu’une grève affecte les stations-service pendant une semaine ?
Pouvons-nous imaginer une seule seconde des coupures d’électricité plusieurs heures par jour et ce, également pendant des mois, incluant les plus chauds parce que les centrales électriques ne sont pas en capacité d’en produire faute de carburant ?
Car c’est bien et surtout le manque de carburant qui est en cause. Impossible pour Cuba de commercer et même se faire livrer par tous les pays qui pourraient l’approvisionner, et pour quelle raison me direz-vous ? La même depuis 62 ans !
Nous ne le répéterons jamais assez …. le blocus.... le blocus criminel imposé par les Etats-Unis que les derniers présidents se sont même appliqués à amplifier.
Imaginons-nous toutes les conséquences que ce manque de carburant engendre ?
Au-delà d’en priver les particuliers, il affecte toute l’économie.... les centres de travail, l’agriculture, le ravitaillement, la fourniture d’eau, la fabrication de médicaments....les transports publics.... la liste est longue .
C’est bel et bien un crime de priver tout un peuple de ses moyens de vie les plus élémentaires et ce n’est pas ce qui se passe actuellement ailleurs dans le monde qui viendra le démentir.
CC
Le gouvernement cubain affirme que la crise du carburant est terminée : est-ce que ce sera le cas ?
Publié le 1er novembre 2023 par Directorio cubano
Par Rosalia Quintana
A la fin du mois d’octobre, le président cubain Miguel Díaz-Canel Bermúdez a assuré au Conseil des ministres que la crise du carburant et le déficit énergétique, qui se sont aggravés en septembre dernier, avaient été surmontés.
Néanmoins, les coupures d’électricité se poursuivent et les files d’attente sont toujours nombreuses dans les stations-service et les stations d’essence.
Díaz-Canel a déclaré que le pays avait surmonté la "phase" de pénurie de carburant annoncée en septembre dernier, mais il a exhorté à maintenir les "mesures d’économie" adoptées auparavant afin de rester à l’abri.
Un rapport de l’agence de presse EFE, citant la station de radio officielle Radio Rebelde, a rapporté les propos de M. Canel.
“Nous avons réussi à traverser cette phase, je dirais avec moins de dommages que ceux qui auraient pu être causés par la gravité de la situation au cours des dernières semaines de septembre et des premières semaines d’octobre, mais nous ne pouvons pas supprimer ces mesures d’économie", a déclaré le chef du gouvernement cubain.
La crise du carburant à Cuba est-elle terminée ?
M. Díaz-Canel a également admis au cours de la réunion que le manque de carburant avait grandement affecté l’agriculture et l’industrie. Cette année, le peuple cubain a connu une nouvelle situation critique en matière de carburant, d’abord entre mai et juillet, puis entre septembre et octobre.
Selon cette déclaration officielle, la situation devrait s’améliorer d’ici la fin de l’année.
Le ministre de l’énergie et des mines, Vicente de la O Levy, avait annoncé lors d’une intervention télévisée à la fin du mois de septembre que le pays serait confronté à une nouvelle période de problèmes d’approvisionnement en pétrole et en produits pétroliers, après celle subie entre mai et juillet.
Depuis lors, les files d’attente des véhicules dans les stations-service se sont allongées et la fréquence et la durée des coupures d’électricité ont augmenté dans de nombreuses régions du pays (une grande partie de la production d’électricité du pays dépend de centrales thermoélectriques et de grands générateurs).
Devant l’impossibilité de produire plus d’électricité, dans les derniers jours de septembre et les premiers jours d’octobre, les coupures d’approvisionnement ont atteint 30 % du pays pendant les heures de pointe.
Toutefois, les coupures de courant ont considérablement diminué et l’entreprise publique Unión Eléctrica de Cuba (UNE) n’a pas prévu de coupures pendant une semaine en raison d’un manque de capacité de production.