Actualité des provinces
à la découverte de Boyeros, « commune » havanaise.
La ville de La Havane (comme la province éponyme qui épouse les mêmes contours) est divisée en 15 « municipios », stricto sensu « communes », mais qui sont plutôt l’équivalent administratif des arrondissements de nos grandes villes (un dilemme pour le traducteur !).
CCF ayant noué des liens avec celles de Playa, La Lisa et Boyeros, toutes situées à l’ouest de la capitale, parlons un peu de Boyeros. La plupart des voyageurs arrivant à Cuba la traversent sans le savoir puisqu’elle abrite l’aéroport international José Martí, ainsi que de nombreuses entreprises dont les potentialités ont été évoquées récemment lors de l’Assemblée de Bilan locale du PCC.
Vaste territoire de 134 km2, située au sud-ouest de la capitale et abritant 190 000 habitants, Boyeros (lieu de péage de l’axe nord-sud où faisaient étape les bouviers) comprend sept subdivisions, dont Calabazar (lieu où ont prospéré les courges).
Sa population est fière de la récente restauration, pour ses 80 ans, d’un monument aux Mères, implanté dans un parc.
P. Hébert
Díaz-Canel à Boyeros : agir pour l’arrondissement pour fortifier le pays
Article de Yaima Puig Meneses, Granma, 13 novembre 2021, traduit par Pascale Hébert
Avec la participation du Premier Secrétaire du Comité Central du Parti Communiste et Président de la République, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, s’est tenue ce samedi l’Assemblée de Bilan du Parti de la « commune » havanaise de Boyeros, un territoire doté de diverses potentialités pour contribuer au développement du pays.
Combien peut-on faire depuis le présent pour garantir l’avenir, depuis les petits espaces pour donner de l’élan au pays, depuis les entreprises pour renforcer et soutenir le développement des communes où elles sont insérées.
Voilà quelques-unes des questions qui ont marqué le cap des débats qui se sont succédés samedi après-midi, lors de l’Assemblée de Bilan du Parti de la « commune » de Boyeros dans la capitale, qui était présidée par le Premier Secrétaire du Parti et Président de la République, Miguel Díaz-Canel Bermúdez.
En prenant comme point de départ le minutieux rapport présenté par la Première Secrétaire du Comité Municipal du Parti, Susel Lameré García, les interventions ont évalué de manière critique et objective le travail effectué par l’Organisation du Parti.
C’est le meilleur moyen –comme en a convenu la rencontre- de nous situer dans les meilleures conditions pour répondre aux défis actuels qu’a en perspective cette « commune », où sont implantées d’importantes institutions économiques et sociales du pays comme l’aéroport international José Martí, l’entreprise Labiofam et le Centre National pour la Production d’ Animaux de Laboratoire (Cenpalab).
Plus de 180 entreprises sont concentrées là, aussi bien d’envergure nationale que provinciale, ce qui confère à ce territoire une puissance entrepreneuriale qui, conformément à ce qui a été dit au cours de la réunion, doit être davantage utilisée au profit du développement de la « commune ».
“Nous avons manqué de coordination pour répondre aux besoins de la « commune » et pour résoudre les questions qui présentent les plus grosses difficultés », a reconnu Nelson Aguilar Sosa, délégué à l’Assemblée et dirigeant du Parti dans le groupe entrepreneurial GELMA, du Ministère de l’Agriculture. « Nous, les militants du Parti, nous devons être les principaux acteurs de la communauté et y impulser le développement » a-t-il indiqué.
Le délégué Martín Barrios Rivera a émis des observations similaires : conscient de tout ce que l’on peut faire en plus pour renforcer le rôle de la « commune », il a indiqué que, grâce au travail de tous, on peut transformer Boyeros en « l’une des meilleures « communes » de la province et du pays, étant donné les potentialités qui s’y trouvent ». Pour ce faire, a-t-il dit- nous devons travailler tous ensemble et tirer un meilleur profit de ces potentialités.
Motivé par ces avis, le Premier Secrétaire du Comité Central du Parti Communiste a fait des commentaires à propos de tout ce qui peut être fait depuis le plan local pour intégrer les actions qui impulseront le développement du territoire et en même temps celui du pays. Dans cette optique, il a défendu l’idée que les entreprises se préoccupent davantage du territoire où elles sont situées et qu’elles s’impliquent directement dans la solution des principaux problèmes, ce qui constitue une garantie pour améliorer la qualité de vie de la population.
L’entreprise responsable –a-t-il souligné- c’est celle qui génère de l’emploi et qui qualifie ses travailleurs ; l’entreprise responsable c’est aussi celle qui, pour garantir sa continuité dans le temps, travaille dans des cercles d’intérêts avec des enfants et des jeunes de la communauté pour les encourager. Ce sont des actions, a-t-il estimé, qui à la longue se répercutent sur le développement de la « commune ».
De même, il a incité à tirer profit des potentialités de la science sur le territoire pour résoudre l’un des principaux problèmes que rencontre le pays concernant la production d’aliments. « Il faut mettre en culture chaque petit bout de terre disponible », a-t-il insisté.
Les interventions diverses et approfondies –qui sont également devenues une poursuite de plusieurs des sujets discutés lors du précédent processus de bilan- concernaient des aspects vitaux pour le travail du Parti comme l’impérieuse nécessité d’accompagner davantage les jeunes ; comme les actions à mener pour que les producteurs tirent un meilleur profit des 63 mesures approuvées par le pays pour renforcer la production et la commercialisation des aliments ; comme l’importance de connaître les états d’opinion de la population et de travailler avec eux pour résoudre les principaux problèmes ; et aussi comme les moyens de parvenir à une meilleure coordination entre les différents secteurs pour contribuer au développement de la « commune ».
La mise en œuvre des accords qui dérivent de cette Assemblée –a estimé le membre du Bureau Politique du Parti et Secrétaire d’Organisation et de Politique des Cadres, Roberto Morales Ojeda- sera un autre moment d’enrichissement pour le travail du Parti dans la « commune ». « Le Parti ne travaille pas seulement pour les militants mais pour toute la société » a-t-il martelé.
D’où son insistance pendant la rencontre –à laquelle participait également le premier secrétaire du Comité Provincial de la Havane, Luis Antonio Torres Iríbar- sur le renforcement de tous les secteurs de la vie du Parti pour parvenir à une meilleure vie extérieure qui se répercute sur une meilleure qualité de vie du peuple. « Bien faire les choses c’est une manière de faire un travail politique idéologique », a-t-il dit.
L’analyse réalisée, a-t-il estimé, est le reflet de ce que nous devons obtenir dans chaque cellule, sur la base d’une reconnaissance de ce qui a été fait, mais aussi de tout ce qu’il nous reste encore à faire.
Le plus grand défi maintenant –a reconnu Susel Lameré García, qui a été confirmée comme Première Secrétaire du Comité Municipal du Parti- c’est de nous approprier ces outils de travail et de les utiliser dans tous les endroits où nous avons des missions dans le Parti. Les idées, les concepts et les directives qui ont émané du 8ème Congrès, a-t-elle souligné, ne sont pas faits pour être lus et rangés dans un tiroir ; à partir de maintenant ils sont faits pour être constamment actualisés et pour nous permettre de mieux travailler dans tous les domaines.
Ils rendent toute sa beauté au Coin des Mères, à Boyeros
Article de Lenay Barcelo Soto, Radio Coco, 6 janvier 2022, traduit par Pascale Hébert
Le Coin des Mères, situé dans le quartier de Calabazar, dans la commune havanaise de Boyeros, retrouve toute sa beauté, après un processus de restauration intégrale.
Considéré comme l’un des sites historiques les plus reconnus de la localité, l’endroit a fait l’objet de multiples actions de rénovation, qui comprennent le changement du dallage, des améliorations dans les plantations, et la peinture des murs et de la sculpture.
D’après Emba Milian Bernal, historien de ce quartier, le sauvetage de ce monument a rempli de joie les habitants qui attendaient son inauguration.
Par le biais d’un message partagé sur les réseaux sociaux, ce spécialist:e a exprimé sa reconnaissance aux personnes impliquées dans le processus de rénovation de ce site emblématique, implanté dans le Parc Antonia González, de Calabazar.
Milian Bernal a cité, en premier lieu, María Margarita Vilar et Marcos et Michel Artiles, « la famille d’habiles artistes qui ont non seulement pris soin de la statue pendant des années, mais qui l’ont également restaurée, lui rendant ainsi son aspect initial ».
De même, il a eu des paroles de gratitude envers Maraiza Carmenate, directrice de la Maison de la Culture locale, et l’une de ses salariées, Eunice Cañizares ; également envers l’entreprise de construction et son équipe, qui a consacré des heures d’efforts à cette tâche, envers ceux qui travaillent chez Fénix Jardinerie et envers leur chef, Michel Marcella Rodríguez, qui « avec une magistrale efficacité et avec dévouement ont créé l’aménagement du pourtour ».
De la même façon, il a souligné le rôle des voisins qui ont apporté leur petite pierre à l’édifice pour que ces hommes et ces femmes puissent terminer le chantier, « sans aucune récompense, seulement pour le plaisir de faire leur devoir auprès de leur village ».
Le monument Coin des Mères a été créé le 10 mai 1942, ce qui fait qu’il célèbre cette année ses huit décennies d’existence.
https://www.radiococo.icrt.cu/2022/01/06/devuelven-la-belleza-al-rincon-de-las-madres-en-Boyeros