Au Costa Rica, le soutien à la Révolution cubaine

Un engagement vivant et vibrant

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Lors d’une campagne de solidarité pour Cuba et sa Révolution qui s’est déroulée au Costa Rica, un journaliste costaricien, Rafael Ugalde, s’est exprimé en appelant à une solidarité sans faille avec l’île et ses habitants.
Bien sûr, l’article rapporte des propos que d’aucuns pourraient trouver outranciers. C’est de la responsabilité de leur auteur. Ce qui nous paraît intéressant, c’est le fond de cette pensée, ce qui la motive, du ressenti de millions de latinoaméricains, que nous exprimons différemment à Cuba Coop’ par nos actions et notre soutien.
C’est le même enthousiasme, empli de respect, qui nous guide dans nos actions de solidarité et de coopération avec ce pays et son peuple.
Je ne sais si nous gagnerons la bataille des idées menée depuis si longtemps contre l’impérialisme criminel des gouvernements des Etats-Unis mais je sais que Cuba n’est pas seule et qu’à Cuba Coop’, nous sommes fiers de la résistance des cubaines et cubains. Et nous ne sommes pas seuls…

GD

« Cuba est le début de nombreuses luttes et la fin du défaitisme ».

San José, 18 juillet (Prensa Latina) « Cuba est le début de nombreuses luttes et la fin de tout défaitisme », a déclaré aujourd’hui le communicateur espagnol Txema Sánchez dans un commentaire adressé à une campagne costaricienne de solidarité avec l’île.

« Ceux qui nous donnent le meilleur sans demander de comptes ne nous sont pas enlevés. Ceux qui nous ont donné une révolution culturelle et l’espoir d’être libres et dignes sont respectés », a ajouté le producteur de programmes télévisés pour les réseaux sociaux, dans un commentaire adressé à la croisade de solidarité « Un abrazo a Cuba »(NdT : Une étreinte pour Cuba), menée par le journaliste costaricien primé Rafael Ugalde.

Le membre du Réseau d’intellectuels et d’artistes pour la défense de l’humanité considère également Cuba comme « la sœur, le phare, le guide, la vérité révolutionnaire », dans son texte de soutien à la campagne costaricienne coordonnée avec le Mouvement de solidarité Amour pour Cuba-Costa Rica.

Txema Sánchez a comparé la révolution cubaine à "un camarade de lutte et de tranchée devant lequel on ne se rend pas. On n’abandonne pas un phare et un point de référence pour la solidarité. Celui qui ouvre la voie à la sortie n’est pas oublié. On ne mentira pas à ceux qui donnent leur vie et se sacrifient pour la vérité de tous.

À Cuba, la sœur, le phare, le guide, la vérité révolutionnaire, à notre Cuba admirée et aimée » a-t-il déclaré, « nous devons tout cela et bien plus encore ».

« Vive Cuba et sa révolution permanente », a déclaré le communicateur espagnol. « Vive la résistance héroïque du peuple de Cuba et de son gouvernement constitutionnel et légitime, pour soutenir un mode d’existence plus humain. N’abandonnez jamais Cuba », a-t-il insisté. « Elle a plus que jamais besoin de notre fraternité ».

La campagne Un abrazo a Cuba (Une étreinte pour Cuba), qui a reçu le commentaire de Txema Sánchez, a été lancée la veille par le journaliste Ugalde avec un appel à son pays et au reste du monde pour défendre le peuple et le gouvernement de l’île antillaise.

L’avocat, journaliste expert au Semanario Universidad et ancien correspondant de Prensa Latina au Costa Rica, a appelé à cette croisade avec d’autres amis solidaires pour condamner le blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre La Havane et pour rejeter une motion contre Cuba présentée par le Congrès costaricien le 11 juillet.

« L’idée, coordonnée avec les dirigeants locaux de la solidarité avec ce pays, est que le peuple et les amis de Cuba dans toutes les nations, qu’il s’agisse du Nicaragua, du Guatemala, de la Colombie, des États-Unis ou de l’Espagne, puissent exprimer leurs sentiments contre l’infamie et les mensonges », a expliqué M. Ugalde à Prensa Latina.

« En même temps », a-t-il ajouté, « nous exprimons clairement notre admiration pour le peuple cubain et sa révolution, sans médiation d’aucune sorte, si ce n’est les impératifs de la conscience des jeunes, des femmes et des hommes honnêtes du monde entier ».

« J’ai honte », écrit Ugalde dans un récent article publié dans le magazine en ligne costaricien Surcos, dans lequel il critique « les 40 députés de l’Assemblée législative qui ont approuvé la motion contre Cuba ».

L’article fait l’éloge du « Cuba de Fidel et de Martí » et considère que l’intensification du blocus et les attaques constantes contre l’île « font partie du sionisme et du nazi-fascisme promus par la Maison Blanche ». Rafa Ugalde (1949), bien connu dans les médias locaux, a ratifié sa position contre le document.

« Je commence par préciser que j’avais deux options lorsque j’ai lu la motion de l’Assemblée législative contre le peuple cubain, car ce n’est un secret pour personne qu’il passe un mauvais moment, en raison du blocus féroce, intensifié par l’administration nazi-fasciste de Trump.

Soit je garde un silence complice et lâche, me suis-je dit, comme l’ont fait jusqu’à présent les partis politiques, les centrales syndicales, les mouvements populaires, les intellectuels et les professionnels, autrefois fervents défenseurs des peuples et de leurs justes causes.

« Ou bien j’élève ma voix contre les complices et les lâches qui, par leur silence significatif, attaquent Cuba et les peuples du monde, ainsi que ceux qui luttent pour leur liberté et leur indépendance ».

Dans son article, Ugalde critique les autorités locales « qui constituent un point de coïncidence des sionistes, des défenseurs des tueurs d’enfants à Gaza, des grands exposants du chauvinisme, dans le meilleur style nazi, ainsi que du fascisme moderne stratégiquement distribué dans toute Notre Amérique ».

rc/apb