Bateaux de croisière à Cuba : le retour ?
Le tourisme a été et est encore une source de revenus très importante pour Cuba. Si c’est un bateau français qui est parmi les premiers à revenir sur les quais havanais, nous en sommes ravis. Mais ne nous contentons pas de cela. Cuba est une île superbe qui mérite d’être visitée et pour cela, son accès ne peut être empêché par la Loi Etasunienne dite « Helms-Burton ». Les Etats-Unis doivent comprendre que Cuba est au peuple cubain !
Le bateau de croisière de luxe français Club Med 2 arrive à La Havane
Publié par On CubaNews le 8 février 2023
Le navire appartient au consortium Club Med spécialisé dans les vacances « formule tout compris », haut de gamme, pour familles et couples.
Le paquebot de croisière de luxe français est arrivé ce mardi à La Havane selon l’agence de tourisme Gaviota, sans préciser le nombre de touristes à bord.
Le navire de 5 mâts dispose de 184 cabines simples et confortables pour que les passagers profitent en toute tranquillité de l’océan.
Contrairement aux énormes bateaux qui caractérisent le tourisme de croisière aujourd’hui, le Club Med 2 est d’une plus petite envergure et de faible tirant d’eau ce qui lui permet de mouiller dans des eaux peu profondes.
Le navire qui a été lancé en France, au Havre, en 1992, fait 194 mètres de longueur, 20 de largeur et 80 de hauteur et dispose de 8 ponts. Il peut héberger 386 passagers et 214 membres d’équipage.
Il navigue a une vitesse entre 10 et 15 nœuds propulsé par deux moteurs diesel-électrique et des voiles gérées par des ordinateurs. Il se déplace en Méditerranée l’été et croise en mer des Caraïbes en hiver.
Le Club Med 2 est un des rares croisiéristes européen arrivé à Cuba jusqu’à présent en 2023, année où les spécialistes du tourisme se fixent l’objectif ambitieux d’accueillir 3,5 millions de visiteurs étrangers.
Le tourisme de croisière a été un des piliers des meilleures statistiques du tourisme à Cuba, affectées par la pandémie de Covid 19 et par les mesures imposées par le gouvernement de Donald Trump, qui empêchaient les compagnies américaines d’accoster dans les ports cubains.
Plusieurs de ces entreprises ont été sanctionnées par des amendes de plusieurs millions de dollars en vertu de l’activation du Titre III de la Loi Helms-Burton pour utilisation, pour leurs activités, des quais qui ont été expropriés par le gouvernement dirigé par Fidel Castro après le triomphe de la Révolution en 1959.