Bien produire pour bien se nourrir
Parfois on dit : je meurs de faim. Le plus souvent c’est avant de pouvoir se mettre à table, pour bien manger.
Mais c’est aussi, hélas, une bien triste réalité. Dans le monde, chaque jour, près de 25 000 personnes, dont plus de 10 000 enfants meurent de la faim et des causes associées. Selon les Nations Unies, 854 millions de personnes sont sous alimentées dans le monde.
La faim et la malnutrition sont les plus grandes menaces posées à la santé publique, faisant plus de victimes que bien d’autres maladies.
Les personnes pauvres sont évidemment les plus touchées, notamment en milieu urbain. Elles doivent dépenser jusqu’à 60% de leurs revenus pour se nourrir, et subissent l’augmentation des prix, et la dépendance accrue aux produits d’importation au détriment de produits locaux.
Les ressources de notre planète devraient pourtant permettre de produire suffisamment de nourriture pour chacune et chacun.
A Cuba la question de l’auto suffisance alimentaire est majeure. Pour limiter les importations, qui représentent un coût important et également limiter les transports de nourritures qui ne sont pas favorables à la préservation de l’environnement.
Le Président de la République de Cuba est intervenu, en Visio conférence au 4e Forum mondial de l’alimentation qui se tient à Rome, pour solliciter les entreprises étrangères afin qu’elles investissent dans le secteur agricole pour contribuer à la sécurité alimentaire. Il a souligné la disponibilité de ressources humaines hautement qualifiées à Cuba et la garantie de l’État pour les investissements étrangers.
Les dommages liés au blocus des États-Unis, et les conséquences de la pandémie du covid-19 ont généré des pénuries pour la production alimentaire, et une inflation des prix pour la population.
Dans le panier familial que reçoit chaque mois chaque famille, à prix très bas, le volume de certains produits comme le riz a dû être réduit, le riz étant pourtant un produit de base dans l’alimentation cubaine.
Arriver à l’auto suffisance alimentaire, et notamment à une agriculture productive et respectueuse de l’environnement est donc un enjeu crucial pour les autorités cubaines.
Notre association peut y contribuer en favorisant l’investissement d’entreprises françaises dans le secteur agricole et dans l’élevage.
Comme chaque semaine je vous laisse découvrir les articles de notre site qui relatent la réalité cubaine et l’activité de notre association et je vous en souhaite une bonne lecture.