Blocus horribilis
Le vol d’hirondelles annonce le début de l’automne chante Jean Ferrat, grand ami de Cuba.
Pour nous, adhérents ou lecteurs de cette lettre, c’est aussi une période intense qui se termine avec les cérémonies de la libération, des jeux olympiques et paralympiques et du forum de la fête de l’humanité.
Tout au long de cette période faste en communication on a continué inlassablement à évoquer le blocus.
C’est la conséquence de son renforcement et de sa présence dans tous les domaines.
Il est certain que l’ensemble des lecteurs et des amis de Cuba trouvent ce blocus injuste et cruel et qu’il n’est nul besoin de les convaincre ; par contre il y a une mission d’information à mener car grand nombre de nos compatriotes ignorent encore l’existence de ce blocus.
Nos écrits n’auront pas d’effet sur les décisions du gouvernement de Washington mais ils doivent déclencher un mouvement d’opinion en France et en Europe pour stopper la complicité des banques en particulier qui constitue une sorte de bras armé du blocus.
Cette situation a été très bien décrite par notre président Victor Fernandez lors de sa déposition au tribunal international de Bruxelles.
En résumé savez-vous qu’il n’est plus possible d’envoyer un virement à Cuba par l’intermédiaire d’une banque française, que tout compte mentionnant le nom de Cuba est automatiquement clôturé, qu’une banque se permet d’interdire à l’un de nos fournisseurs de travailler pour Cuba coopération avec la menace d’un arrêt des financements, que tout prêt à Cuba est désormais suspendu . . .
En ce qui concerne le secteur eau et assainissement nous sommes conduits à acheter les thermomètres de précision en Australie, les tenues de scaphandrier en Hollande, les matériels d’analyse en Allemagne, l’achat direct du réactif pour déceler la présence de gaz mortels en égout est impossible et enfin nous avons dû suspendre l’envoi d’échantillons d’eau aux fins d’analyses faute de livraison sur place par DHL ou Colissimo.
Je vous remercie de cette mobilisation qui peut faire bouger les lignes et je vous laisse le soin de découvrir cette nouvelle lettre où vous trouverez d’autres arguments.