L’ambassadeur de France à La Havane, Patrice Paoli, a déclaré que le don est fait avec le soutien de la solidarité et de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la santé, mais aussi dans les domaines académique, culturel, scientifique, urbain et agricole.
Le diplomate français a souligné la « brillante gestion » du gouvernement insulaire dans le contrôle de l’urgence sanitaire causée par la pandémie de COVID-19. Il a notamment évoqué la campagne de vaccination à grande échelle avec les vaccins créés sur l’île (qui atteint déjà 90% de la population avec des directives complètes) et le respect des mesures sanitaires.

La culture française à Cuba en mai
La culture française dans toute sa splendeur revient à Cuba du 3 au 26 mai, dans le cadre d’un festival qui a consolidé son prestige sur une île où la culture rayonne dans tous les espaces.
Ce sera un événement de face à face, "pour se retrouver et partager, dans divers espaces de la capitale et de Santiago de Cuba, des spectacles de danse, de musique et de théâtre, des projections de films, expositions photographiques, mode, littérature, street art et conférences sur des sujets divers ».

Et comme à chaque édition précédente, lors du Mois de la culture française, des artistes de ce pays européen visiteront la plus grande des Antilles et collaboreront avec des créateurs du patio.
Parmi les artistes français participants figurent le chorégraphe Radhouane el Meddeb (de la Compagnie de SOI), le photographe Denis Darzacq, la représentante du street art Delphine Delas, le metteur en scène Didier Ruiz (de la Compagnie des Hommes), le chorégraphe Alexi Marimón, le chef d’orchestre et violoniste Rémy Ballot et le spécialiste de l’art contemporain Jean Minguet (chez Artprice).
Notons en particulier : l’« Opération Cubacalan », initiée par l’association française Bordeaux Parallaxes, vise à construire un pont transatlantique entre Bordeaux et La Havane permettant à deux street-artistes de partager leurs univers et leurs techniques.

Carlos J. Finlay récompense un médecin français pour les vaccins cubains contre le COVID-19
La docteure française Françoise Keita a reçu la reconnaissance qui l’accrédite de l’ordre Carlos J. Finlay, une décoration décernée par le Conseil d’État de Cuba.
La cérémonie en l’honneur de Mme Keita s’est tenue en présence de la ministre de la Science, de la Technologie et de l’Environnement de Cuba, Elba Rosa Pérez, et de l’ambassadeur de France à Cuba, Patrice Paoli.
Comme cela a été reconnu lors de cet hommage, les contributions de la scientifique française ont facilité l’étude accélérée au niveau moléculaire du domaine de liaison au récepteur (RBD), qui a contribué à la sélection de cette protéine comme antigène des Sovereign 01, Sovereign 02 et Immunisateurs Souverain Plus, développé par l’IFV.

De même, la collaboration de la spécialiste de la résonance magnétique nucléaire au Centre de Biophysique Moléculaire de la ville d’Orléans, a constitué un élément qui a permis l’avancement et la réalisation des vaccins cubains contre l’Haemophilus influenzae de type b, et du vaccin multivalent contre le pneumocoque, actuellement en études de phase III.
Pour sa part, l’ambassadeur de France a salué la collaboration entre la France et la nation caribéenne, et plaidé pour le maintien et le renforcement des liens existants.
Également, le directeur général de l’IFV, Vicente Vérez, a remercié l’équipe d’experts qui a participé au développement des produits cubains et, en particulier, a souligné l’engagement et le dévouement assumés par Keita dans ladite entreprise.
Il a aussi révélé l’existence de plans communs avec les institutions françaises et déclaré qu’ils sont en train d’exécuter un projet d’investissement avec l’Agence française de développement.

López Obrador arrive à Cuba pour une visite de travail, clôturant sa tournée en Amérique centrale et dans les Caraïbes
Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, est arrivé à Cuba pour commencer une visite de travail. Le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, l’a accueilli avec les honneurs militaires à l’aéroport international José Martí de La Havane.

Le Sommet des Amériques est en danger si Washington insiste sur les exclusions, prévient l’ambassadeur des Caraïbes aux USA
La célébration du Sommet des Amériques est en danger, a prévenu l’ambassadeur d’Antigua-et-Barbuda à Washington, Ronald Sanders, qui a souligné que si les États-Unis insistent pour ne pas inviter Cuba, cela pourrait être une cause immédiate pour les nations de la Caraïbe de manquer l’événement, malgré le fait que ce sera une étape pour rapprocher les positions de la région de celles de Washington."

"Ce n’est pas une réunion du gouvernement des États-Unis, c’est un sommet de tous les chefs d’État de l’hémisphère occidental ", a déclaré le diplomate.
Il a souligné que « tout comme si (Juan) Guaidó continue d’être reconnu, plusieurs États des Caraïbes n’iront pas. Le Sommet des Amériques n’est pas une réunion des États-Unis, il ne peut donc pas décider qui est invité et qui ne l’est pas.
Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a soutenu la plainte concernant l’éventuelle exclusion de l’île du Sommet des Amériques, prévu en juin prochain. "Les grands défis de l’humanité ne se résolvent pas par la confrontation et la violence, mais par la solidarité et la coopération", a-t-il affirmé.
De même, le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador , s’est prononcé pour l’inclusion de tous les pays au Sommet.

« Comment se fait-il que nous convoquions un Sommet des Amériques sans inviter tout le monde ? Alors, d’où viennent les indésirables ? De quel continent ? De quelle galaxie ? De quel satellite ?" a objecté López Obrador le Président du Mexique.

Protocole d’accord signé par la Fédération mondiale de baseball et softball et la Fédération cubaine
Riccardo Fraccari, président de la Fédération mondiale de baseball et softball, a donné une conférence de presse à La Havane après avoir signé un protocole d’accord avec la Fédération cubaine de baseball lié au développement de ces sports dans le pays et à des questions telles que la création éventuelle d’académies et l’embauche de Cubains dans des ligues professionnelles.

Ils jugent "inexplicable" à l’ONU le retard des visas aux correspondants de Prensa Latina
La présidente de l’Association des correspondants des Nations Unies (UNCA), Valeria Robecco, s’est déclarée surprise par le "retard inexplicable" des autorités américaines dans la délivrance de visas aux journalistes de Prensa Latina accrédités auprès de l’ONU, qui attendent depuis plus de deux ans sans recevoir de réponse.
« Prensa Latina a un bureau à l’ONU depuis de nombreuses années. Plusieurs correspondants y ont alterné et j’espère vraiment que la situation se réglera au plus vite », a déclaré la journaliste italienne par e-mail.

Au cours des deux dernières années, l’UNCA a contacté la Mission des États-Unis auprès des Nations Unies (USUN) pour s’enquérir de l’état des visas pour Ibis Frade et Ernesto Redonet.
Depuis décembre 2019, les correspondants de Prensa Latina accrédités auprès de l’ONU attendent à La Havane leurs visas, qu’ils ont déjà demandé deux fois, car au bout d’un an après le dépôt de la demande, le processus expire automatiquement.
L’Unité de liaison et d’accréditation des médias des Nations Unies (MALU) a renouvelé l’accréditation des deux correspondants de Prensa Latina, bien qu’ils n’aient pas leur visa de catégorie I pour les représentants des médias étrangers, l’une des exigences requises dans ce processus.
La MALU et l’UNCA ont déclaré leur intention de conserver le bureau de Prensa Latina dans le bâtiment de l’ONU.

Huit jours seulement après la transmission de sa première dépêche le 16 juin 1959, Prensa Latina a ouvert un bureau à New York. Ce bureau comprenait l’écrivain et journaliste colombien García Márquez qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1982.
En raison de la persécution dont étaient victimes ses journalistes, le bureau de New York a fermé et l’agence de presse latino-américaine a dû rester uniquement au siège des Nations Unies à New York à partir de 1969, se limitant à couvrir les activités de l’organisation multilatérale.
Depuis 2019, les correspondants de Prensa Latina accrédités auprès des Nations Unies ne peuvent pas retourner à leur bureau à New York en raison d’obstacles dans la délivrance de leurs visas. Les correspondants de Prensa Latina à Washington se trouvent dans une situation similaire et, lors d’un voyage à Cuba en vacances en 2019, ils n’ont pas reçu de visa pour revenir.

La Fondation Brownstone présente à Paris l’artiste cubain Esterio Segura
Poursuivant son action permanente de promotion des artistes cubains, Georges Browstone présente Ernesto Segura dans sa galerie parisienne, 26 Rue Saint-Gilles, 75003 Paris. Vernissage le samedi 14 Mai à 14 h à la Galerie.
Figure de proue de la scène de l’art contemporain cubaine, Esterio Segura est connu pour ses œuvres alliant poésie et puissance imaginative, et considéré comme un des artistes les plus controversés de sa génération.