Brèves, revue de presse en deuil.

Partager cet article facebook linkedin email

Il n’y aura pas, hélas, de 365 « Brèves-Revue de Presse » de notre cher Philippe Mano !
Il nous a quittés, brutalement, paisiblement, victime d’une crise cardiaque, jeudi dernier à son domicile à Marseille, « ville qu’il aimait tant et pour laquelle il avait tant apporté durant ses années à la Mairie, » ainsi que le rappelle sa fille Sarah.

C’est aujourd’hui un rendez-vous funeste, douloureux s’il en est. Tous les jeudis, depuis presque 6 ans, Philippe assurait cette rubrique, la plus appréciée de notre livraison hebdomadaire. Plus de 300 semaines, des milliers d’informations qu’il glanait dans les médias et qu’il synthétisait ! Un énorme investissement militant, qu’il assurait ces derniers mois, malgré ses ennuis de santé qui l’affaiblissait énormément.

Mais aussi tous les mois, il publiait une rubrique culturelle particulièrement riche sur tout ce qui lui semblait utile de porter à la connaissance de nos lecteurs et cela dans tous les domaines de la culture cubaine. Vous lirez, dans la Lettre de cette semaine, l’article qu’il a consacré « Aux graffitis et peintures murales de La Havane ».

Philippe, c’était aussi l’animateur de notre « Collectif culture » auquel on doit de très nombreuses réalisations dans toute la France. Je n’en retiendrai qu’une : l’exposition « Troismers/Tresmares, réalisée avec Agnès Le Gouze, qui a été vue par plus de 300.000 visiteurs et qui continue de sillonner nos régions.

Journaliste, écrivain, il a écrit plusieurs ouvrages et notamment le dernier consacré à Cuba : « France et Cuba. Petit manuel d’une relation particulière » préfacé par Jean Mendelson, diplomate, ancien ambassadeur de France à Cuba.

Grâce à notre regretté ami commun Bernard Champey, j’ai rencontré Philippe lors de l’assemblée réunie à Antraigues, dans le musée Jean Ferrat, pour la création du comité CCF dont il allait assurer l’animation, d’abord à Aubenas et ensuite à Marseille. Son retour dans cette immense ville n’était pas fortuit. Pendant plusieurs années il avait été le Premier « Monsieur cinéma » auprès des élus d’alors, dont le Maire Robert Vigouroux.

Je n’aurai plus, et c’est bien triste, le plaisir d’avoir chaque mercredi matin, un échange téléphonique avec l’ami Philippe, traitant de façon sympathique des activités que nous avions en commun et principalement de la rubrique « Brèves-Revue de presse » du jeudi avant qu’il ne la communique pour sa mise en forme à notre amie Paula Lecomte.

De 20 ans mon « cadet » j’ai pu apprécier les qualités humaines de Philippe, son humour, sa joie de vivre, son amour pour le petite île de Cuba.

Nous l’avons accompagné avec ses proches et ses nombreux amis, ce mercredi dans sa dernière demeure, le cimetière St Pierre à Marseille. Et j’ai eu l’honneur, au nom de notre association, de son Président Victor Fernandez et en mon nom personnel de lui rendre hommage.
Toutes nos condoléances à Sarah et à Mathias, ses enfants et à Jean-Louis, son frère.

Repose en Paix, très cher Philippe.

Roger