CUBA la mal aimée.

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Chers amis lecteurs,

Après cette longue série de témoignages illustrant, depuis plus de vingt ans, une communication non objective de nos médias, je m’apprêtais à vous donner quelques informations sur nos partenaires, à savoir l’INRH, l’ENAS, Aguas de Habana, la Fondation Antonio Jimenez et l’UNAICC. Les lecteurs les plus assidus sont déjà familiarisés avec certains de ces sigles mais, pour ne pas surcharger ce nouvel éditorial, je les aborderai au fur et à mesure de la présentation de ces structures dans les prochains numéros.

Je crois en effet opportun de revenir sur deux provocations dont j’ai eu connaissance la même semaine, qui ont des conséquences et qui démontrent que les mesures découlant du blocus ne sont aucunement en "trompe-l’œil".

En France, l’un de nos comités dans le Sud s’est vu refuser l’ouverture d’un compte, sous prétexte qu’on avait reçu des consignes en haut lieu d’éviter toute relation avec Cuba. La palme du non-sens revient sûrement à une Agence de l’Eau du Nord, sollicitée pour compléter la subvention d’un appel à projets lancé par une métropole, en affirmant que la fourniture au laboratoire de Santiago d’un appareil destiné à mesurer l’azote total (NTK), dans les effluents ou dans le milieu naturel, ne relève pas de l’accès à l’eau potable ou à l’assainissement. Pour être plus précis, ces mesures faciliteraient l’exploitation des stations de potabilisation par désalinisation de la baie ou le process et le dimensionnement des stations de traitement des eaux usées incluses dans le Schéma Directeur d’Assainissement de Santiago. Sujet que l’INRH souhaite voir inscrit à la nouvelle Convention de Coopération avec le SIAAP et notre Association.

Ces tracas sont dus à un président étatsunien qui, en cadeau d’adieu, a fait réinscrire Cuba dans la liste des pays soutenant le terrorisme. Si le terrorisme consiste à envoyer des brigades pour soutenir le corps médical lors de la dernière pandémie ou à fournir des vaccins contre la Covid, issus de ses laboratoires, en faveur des pays les plus démunis, alors, à l’image d’un de ses prédécesseurs qui se déclarait Berlinois au pied du mur de Berlin, nous sommes tous terroristes. Heureusement qu’avec son prénom, l’individu Trump, n’a pas effacé l’image du gentil canard de notre enfance.

En attendant la création d’une Fédération européenne de Cuba Coopération, qui pourrait rassembler des associations de Belgique, d’Italie, d’Espagne, de Suisse, je vous laisse prendre connaissance de cette nouvelle lettre comportant, notamment, l’hommage à Eusebio Leal, universellement reconnu et apprécié en Europe et ailleurs, qui pourrait être le lien fédérateur de cette organisation.