Un nouvel atout pour la Ciénaga de Zapata !
La production alimentaire dont le pays a tant besoin.

Un atout supplémentaire pour le développement du territoire qui va signer un accord de coopération avec celui de la Camargue gardoise en mai prochain, lors de l’ouverture du 17e Festival de la Camargue. La signature aura lieu au siège du Syndicat Mixte du partenaire français en présence des représentants des deux entités, de la direction de CCF porteuse du projet et de plusieurs organismes et associations qui souhaitent y apporter leur concours.
La coopération traitera de divers sujets d’intérêt commun : recherches scientifiques, économie, culture, tourisme, développement durable, actions contre les effets du réchauffement climatique...
Nous aurons le plaisir de vous entretenir du développement de ce très important projet et souhaitant y associere le plus grand nombre d’amis de Cuba.
Ciénaga de Zapata confirmée comme territoire de culture de la pomme de terre
Arnaldo Mirabal Hernández - 15 février 2025
La campagne actuelle confirme que la Ciénaga de Zapata est un territoire propice à la culture de ce tubercule très demandé, avec la survie de plusieurs hectares pour la deuxième année consécutive.
Dans les zones de l’exploitation de Juan Luis Rangel Duarte, située à Soplillar, on peut déjà observer les premières floraisons des plantes dans une extension de deux hectares.
Grâce aux bons résultats obtenus l’année dernière après la première incursion dans l’expérience inédite de la plantation de pommes de terre agroécologiques, la plantation a été reprise à la fin de l’année 2024, et les plantations font preuve d’une excellente vitalité, malgré le manque d’électricité qui entrave l’irrigation.
Actuellement, il a été décidé d’étendre l’expérience à d’autres parties de la zone humide où il y avait des niveaux de terre arable, ce qui a permis d’atteindre un total de cinq hectares.
« Malgré le manque de stabilité de l’irrigation, le champ se développe bien, ce qui laisse présager un rendement de 20 tonnes par hectare », affirme le producteur.
Début mars, la récolte commencera et sera destinée aux différents établissements de la municipalité du sud.
Avec plus de deux décennies d’expérience en tant qu’agriculteur, Juan Luis Rangel a prouvé que les sols de la Ciénaga étaient capables de produire des aliments, comme en témoignent les plus de 30 hectares de ses terres.
Sur chaque pouce de terrain, on peut voir des fruits comme la goyave, des légumes, des bananes, entre autres produits qui sont commercialisés dans les différents points de vente disséminés dans la vaste municipalité de Ciénaga de Zapata.
Grâce à des liens étroits avec des institutions telles que la station expérimentale
de pâturages et de fourrages Indio Hatuey, ils sont devenus des porte-drapeaux de l’agro-écologie, en utilisant l’agroécologie, en employant des méthodes agricoles plus respectueuses de l’environnement.
Le producteur veille à ce que rien ne soit jeté sur son exploitation, car il transforme les résidus de culture en engrais vert, et les restes de cendres de charbon de bois pour pailler les buissons, des actions qui enrichissent le substrat.
Avec son épouse Mariana, il a fondé la Cooperativa de Créditos y Servicios Antonio Maure.
Grâce à cette coopérative ils ont réussi à maintenir une production stable au cours des dernières années, en dépassant la barre des 10 millions d’euros.
Ces dernières années, ils ont réussi à maintenir une production stable, dépassant les 500 tonnes d’aliments, y compris les viandes, les céréales, les grains, les légumes et les fruits.
Cela réfute l’idée fausse selon laquelle les sols des cenagueros sont stériles.
La stérilité des sols des cenagueros. À force de détermination, des producteurs comme Juan Luis ont prouvé que la volonté de produire peut transformer une région, que la volonté de produire peut transformer des zones marécageuses,
où la tourbe régnait, en un champ de pommes de terre ... qui attire l’attention.