Comment résoudre le déficit d’enseignants et de professeurs

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Cuba doit faire face à un manque d’enseignants dans certaines provinces du pays.

Source : Granma, Juventud Rebelde

Cuba doit faire face à un manque d’enseignants dans certaines provinces du pays.

La Havane, Artemisa, Mayabeque et Ciego de Àvila sont les provinces en déficit d’enseignants et de professeurs.

Les autorités expliquent que c’est par un meilleur travail de formation professionnelle que les autres provinces arrivent à ne pas manquer d’enseignants.

C’est pourquoi le Ministère de l’Éducation (MINED) a décidé de développer une meilleure prise en charge des Écoles Pédagogiques pour remédier à ce déficit.

Les diplômés de ces institutions représentent 32,8% des enseignants cubains. Photo : Ronald Suárez Rivas

Les diplômés des Écoles Pédagogiques représentent 32,8% des enseignants cubains et l’objectif est d’en augmenter le nombre.

Ce pourcentage devrait être beaucoup plus élevé pour permettre d’atteindre une couverture complète.

Le Directeur Général de la Formation du Ministère de l’Éducation souligne que l’un des avantages des Écoles Pédagogiques est que les jeunes peuvent être formés en tant qu’éducateurs de la petite enfance, enseignants du primaire, de l’éducation spéciale ou du secondaire de base dans un délai de quatre ans.

Après ce premier diplôme, ils ont une place garantie et peuvent continuer les cours à l’Université pour y obtenir un diplôme universitaire en trois ans au lieu de quatre pour les autres étudiants. Puis, éventuellement, poursuivre des études de troisième cycle.

Les futurs enseignants du pays ont besoin de préparation, mais aussi de valeurs. Photo : Juventud Rebelde

Les actions menées sont, pour les deux premières années dans les Écoles Pédagogiques, des meilleures salles de classes et des enseignants plus expérimentés.

Un travail est fait aussi pour mieux motiver les élèves et assurer une orientation plus importante vers le métier d’enseignant, car ce n’est pas celui qui attire forcément le plus.

Une autre stratégie qui donne de bons résultats est de les amener à exercer dans les écoles primaires et secondaires où ils ont étudié, car c’est un moyen pour eux de se voir reconnus et de rencontrer leurs propres enseignants, qui, à leur tour, manifestent un plus grand engagement envers ce jeune et nouvel enseignant.

La revalorisation du rôle de l’enseignant est décisive pour réaliser, à Cuba, ce que Fidel avait déclaré : « sans éducation, il ne peut vraiment y avoir de révolution ».