Communication : Les patrons des réseaux sociaux imposent leur hégémonie
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Cette semaine, nous reprenons un texte publié par BOLIVAR INFOS qui aborde la question des réseaux sociaux.
Si cet article ne parle pas de Cuba, nos amis sont bien sûr tout aussi concernés, comme nous-mêmes d’ailleurs.
La connexion aux réseaux est un phénomène mondial. Je me souviens de ces groupes agglutinés aux points de captage des flux. Les yeux fixés sur leurs petits écrans, les pouces (et parfois d’autres doigts !) en hyperactivité, comme si c’était une fenêtre d’où ils pouvaient « faire partie du monde », sortir de leur relatif isolement insulaire.
Cet article est une invitation à poursuivre non seulement notre réflexion mais aussi à réagir face à tout ce qui cherche à imposer -sournoisement- un modèle de pensée unique.
GD
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Dimanche, le Président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro, a affirmé que l’utilisation des réseaux sociaux et d’Internet a affecté la vie des gens du matin au soir, ce qui a permis aux propriétaires de ces plates-formes de dominer, de s’enrichir et d’imposer une nouvelle hégémonie dans la communication.
« Ils s’en sont emparés et qui leur a donné ce pouvoir ? C’est ce que nous devons nous demander. Les machines qui se chargent de transmettre le réseau Internet viennent des États-Unis, et personne ne le dit », a déclaré le chef de l’État lors de son émission Maduro Podcast à laquelle ont participé également les analystes Diego Ruzzarin et Juan Carlos Monedero.
Il a rappelé que Elon Musk, le patron d’extrême droite propriétaire du réseau social X a exprimé sur sa plate-forme une idéologie qui soutient la ségrégation raciale : « Nous devons faire ces réflexions pour que les jeunes sachent ce qui se passe dans l’actualité, » a-t-il déclaré.
« Mark Zuckerberg, Jeff Bezos et Elon Musk sont les maîtres de la communication à l’échelle mondiale. Ce secteur produit 70 % du produit intérieur brut (PIB) du monde, alors ils pensent prendre le pouvoir directement non seulement aux États-Unis, mais dans le monde, » a affirmé le président.
Et il a ajouté que le Venezuela va créer un monde de réseaux sociaux, alternatif, identique à celui de la république populaire de Chine, qui promet dévaler des valeurs et une société plus juste et équilibrée : « Nous devons lutter contre la dégénérescence, la toxicomanie, etc. (...), nous construirons un monde meilleur, c’est une question de temps », a-t-il déclaré.
Le Président vénézuélien a affirmé que l’idéologie fasciste est une réaction extrême des classes dominantes et, dans le cas du Venezuela, il a indiqué que c’est une « réponse désespérée des grandes familles à partir de la terreur et de la peur. »
L’analyste brésilien Diego Ruzzarin a affirmé que ceux qu’on connaît sous le nom « d’influenceurs », n’ont pas condamné les attaques de l’armée sioniste d’Israël contre la bande de Gaza dans lesquelles sont mortes plus de 40 000 personnes depuis octobre 2023 : « Face à la mort de 40 000 civils innocent dont 50 % sont des enfants, il n’y a pas d’indignation de la part de la communauté internationale. Alors, comment peuvent-ils se prononcer sur les évènements au Venezuela ? »
En conclusion, le Président Nicolas Maduro a lancé un avertissement sur l’existence actuelle d’une « fabrique d’influenceurs » qui émet des scénarios d’opinion contre le Gouvernement légitimement établi au Venezuela : « Je connais beaucoup de gens qui ont fermé leurs comptes sur les réseaux sociaux pour se solidariser avec le Venezuela », a-t-il déclaré.