Cette convention va réunir les spécialistes qui interviennent dans les plans d’urgence et les actions contre l’impact des phénomènes hydrométéorologiques extrêmes, afin qu’ils puissent débattre, approfondir et échanger des résultats, des opinions et des expériences d’intérêt national, notamment en ce qui concerne l’état des connaissances et de la recherche multidisciplinaire sur les sciences atmosphériques.

Le programme de l’événement comprend la célébration du 2ème Congrès cubain de météorologie, de la cinquième Rencontre nationale d’histoire de la météorologie, du 2ème Congrès des cyclones tropicaux, du 2ème Congrès de la pollution et de la chimie de l’atmosphère, et de la 2ème édition du Congrès de climatologie.

L’agenda de l’événement comprend également le 2ème Symposium sur l’agro-écologie et la résilience au changement climatique, le Congrès sur le changement climatique et la santé, ainsi que des séminaires consacrés à la physique de l’atmosphère et aux énergies renouvelables, à la météorologie agricole, à la météorologie marine, à la prévision météorologique et à la météorologie aéronautique.

Cette Convention météorologique 2024 va se terminer le 31 mai, la veille du 1er juin qui marque le début de la saison des ouragans laquelle devrait être très active en 2024.

Les spécialistes ont confirmé que les conditions océaniques et atmosphériques fondamentales qui régulent l’activité des cyclones tropicaux au-dessus de l’océan Atlantique et de la mer des Caraïbes seront favorables à ce que la saison des ouragans soit très active avec la formation de 20 cyclones tropicaux dans tout le bassin de l’Atlantique Nord, dont onze pourraient atteindre le statut d’ouragan.

Sur le nombre total de cyclones tropicaux, 14 pourraient se développer dans la zone océanique atlantique, quatre dans la mer des Caraïbes et deux autres dans le golfe du Mexique. La probabilité qu’au moins un ouragan prenne naissance et s’intensifie dans les Caraïbes est très élevée, c’est-à-dire 85 %, et qu’un ouragan d’origine atlantique pénètre dans les Caraïbes est de 70 %.

Le danger que Cuba soit touchée par au moins un ouragan est de 80 % de probabilité, et encore plus grand est le danger d’au moins un cyclone tropical affectant Cuba, avec une probabilité de 90 %.

C’est en partie cette réalité qui justifie le développement historique de cette spécialité à Cuba, où l’école de météorologie a été fondée en 1965, mais il y avait déjà une longue tradition dans le domaine.

L’actuelle Société météorologique cubaine, SOMETCUBA, a été créée en 1992. Elle appartient depuis 1993 à la Fédération latino-américaine et ibérique des sociétés météorologiques et elle est membre observateur des Conventions sur la désertification et la sécheresse et de la Convention sur les changements climatiques.