Cuba retombe dans les taux de mortalité infantile du siècle dernier

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Malgré toutes les difficultés, un vaccin candidat pour le traitement du cancer a été présenté à Cuba le 9 novembre. Pour la première fois depuis plus de 20 ans, le taux de mortalité infantile est en hausse à Cuba. Un blocus inacceptable au quotidien impacte l’éducation et la santé. (Extraits de 3 articles)

Lors d’une réunion d’experts et de scientifiques sur les questions de santé avec le Président Miguel Díaz-Canel, le Dr Francisco Hernández, responsable clinique du développement d’Hebersavax, a expliqué que les résultats préliminaires du vaccin sont très encourageants.
« Après 10 ans d’immunisations continues, nous sommes en présence d’un produit sûr et tolérable avec un minimum d’effets indésirables ».
Le spécialiste a souligné qu’il s’agit d’une alternative thérapeutique cubaine, sûre et moins coûteuse par rapport à d’autres qui existent dans le monde, disponible pour les patients souffrant d’un problème de santé complexe.
Le candidat vaccin est conçu pour le traitement de divers types de tumeurs, dont le carcinome hépatocellulaire, cinquième cancer le plus répandu dans le monde, avec plus de 850 000 nouveaux cas chaque année et un taux de mortalité élevé.
Le Président a qualifié d’excellents les résultats des études menées avec Hebersavax et a insisté sur la poursuite des recherches pour son application dans d’autres types de cancer.

Les conditions socio-économiques vont de pair avec le taux de mortalité infantile à Cuba.

Références du Ministère cubain : Cuba a enregistré un taux de mortalité infantile de 7,6 pour 1000 naissances en 2021. Ce taux a inversé la courbe des résultats, inférieurs à 5, obtenus par le pays depuis plus d’une décennie. Elle a mis fin à une tendance à la baisse qui durait depuis plus de vingt ans. En 2022, les chiffres ne sont pas encourageants. Après les 10 premiers mois de l’année, le pays affiche un taux de 7,4 (information fournie par la Dr Tania Margarita Cruz, Première Vice-ministre du Ministère de la Santé Publique (MINSAP) à la fin de la première quinzaine d’octobre).

Éducation et Santé : #MieuxSansBlocus

Félix La Rosa Hernández . Photo : Betty Beatón

Francisco Maceo Osorio, professeur de collège à Santiago de Cuba affirme que le blocus qui dure depuis plus de 60 ans ne peut se mesurer uniquement en chiffres.
" Il ne sera jamais possible de calculer l’usure psychologique à laquelle nous avons été soumis . Mais s’il s’agit de faire les comptes, il est clair que le solde négatif que cette politique hostile a laissé à Cuba dans tous les secteurs se compte en millions ; l’éducation ne fait pas exception. Néanmoins, l’acharnement à maintenir la qualité dans tous les domaines est toujours là, avec des résultats positifs mais, bien sûr, ce serait #MieuxSansBlocus".

Le Dr. Alena Bardaji Nicot assume ses fonctions professionnelles au quotidien avec le poids du blocus. "Nos services médicaux subissent l’impact négatif de cette absurdité qui pourrait être bien atténuée par le président Joe Biden. Il y a plus d’une douzaine de mesures qu’il pourrait prendre pour atténuer l’asphyxie économique à laquelle nous sommes soumis »
Nous avons besoin, par exemple, d’un libre accès à des matériaux, équipements et médicaments, qui doivent actuellement être achetés dans des pays éloignés et à des coûts plus élevés, afin de maintenir les soins aux patients, des soins qui seraient #MieuxSansBlocus".

https://oncubanews.com/cuba/cuba-regresa-a-una-mortalidad-infantil-del-siglo-pasado/

https://www.trabajadores.cu/20221103/educacion-y-salud-mejorsinbloqueo/

Portfolio

Alena Bardají Nicot . Photo : Betty Beatón