Cuba terroriste ? Allons donc !

Mobilisation internationale pour faire cesser cette ignominie

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Il est bon de constater qu’à travers le monde, le bon sens et l’honnêteté n’ont pas encore disparu.
A CubaCoop’, nous savons bien que cette accusation que portent les Etats-Unis contre Cuba n’est qu’un prétexte pour justifier leur acharnement à voir tomber le régime cubain qui leur fait la nique depuis 63 ans maintenant. Il leur est difficile de fomenter des actions armées (quoique … ! On se souviendra des manifestations violentes téléguidées au nom de la « démocratie » en juillet 2023). Alors « on » dit que Cuba parraine le terrorisme et cela justifie les sanctions.
L’article ci-dessous montre qu’il n’y a pas que des « citoyens ordinaires » ou des associations de solidarité qui condamnent ces mesures. Des parlementaires de 73 pays associent leur voix aux nôtres… C’est, pour nous, un encouragement clair à poursuivre nos actions en soutien au peuple cubain et au régime et sa constitution qu’ils se sont librement choisis.

Par ailleurs, et une fois n’est pas coutume, nous publions également un article sur les relations entre Cuba et la Chine. A l’heure des BRICS, ce rappel « diplomatique » revêt toute son importance.
GD

Des parlementaires à travers le monde exigent de sortir Cuba de la liste terroriste

La Havane, 20 septembre (Prensa Latina) Près de 600 parlementaires de 73 pays ont demandé aujourd’hui aux États-Unis de retirer Cuba de la liste unilatérale des États soutenant le terrorisme, établie par Washington.

Dans une lettre commune, coordonnée et publiée par Progressive International, les législateurs décrivent la désignation de la nation caribéenne par les États-Unis comme cynique, cruelle et en violation flagrante du droit international.

Dans cette lettre, publiée ce vendredi, les signataires appellent leurs gouvernements respectifs à « prendre des mesures immédiates pour plaider en faveur du retrait » de l’île de la liste, au nom de la dignité, de la décence et de l’intégrité de la Charte des Nations unies.

Ils rappellent que, selon les experts de l’ONU, la désignation a porté atteinte aux « droits de l’homme fondamentaux, y compris le droit à l’alimentation, le droit à la santé, le droit à l’éducation, les droits économiques et sociaux, le droit à la vie et au développement ».

Ils ont également souligné que cette mesure contre l’île est cruelle car elle est conçue pour maximiser la souffrance de la population, en étouffant son économie, en déplaçant ses familles et même en restreignant le flux de l’aide humanitaire.

Les parlementaires ont souligné que même si, en mai 2024, le département d’État américain a finalement retiré Cuba de la liste des États qui ne coopèrent pas pleinement dans la lutte contre le terrorisme, cela n’est pas encore suffisant car le pays caribéen « continue de souffrir de son exclusion cynique, cruelle et illégale de l’économie internationale ».

La désignation d’État commanditaire du terrorisme par les États-Unis, retirée en 2015 après une évaluation approfondie par l’administration de Barack Obama, a été réappliquée à Cuba dans les derniers jours de la présidence de Donald Trump en 2021.

Les pays figurant sur cette liste font l’objet de sanctions extrêmes qui entravent l’accès aux médicaments et à la nourriture.

Les trois autres pays désignés par le gouvernement américain sont la Syrie depuis 1979, l’Iran depuis 1984 et la République populaire démocratique de Corée depuis 2017. Le Président Joe Biden n’a pas retiré la désignation, bien qu’il ait promis un retour à la politique de l’ère Obama.

rgh/mks