Daniel Chavarria :« Je crois en la puissance des mots »
Plusieurs articles lui ont été consacrés en 2012 grâce à la plume de Michel Porcheron...
La Foire Internationale du Livre 2013 lui est consacrée.
L’écrivain Daniel Chavarría a souligné sa foi dans la puissance des mots quant à son engagement avec la libération des cinq antiterroristes cubains condamnés aux Etats-Unis.
Né il y a 80 ans en Uruguay et vivant à Cuba depuis 43 ans, le romancier a considéré impossible de vivre ici sans se sensibiliser avec la cause des Cinq, comme ils sont connus dans le monde entier : « Je crois en la puissance libératrice de la parole : l´efficacité du héros José Martí dans la lutte pour l´indépendance de Cuba était dans ses écrits et dans ses discours ».
Dans un spot télévisé, le Prix National de Littérature invite les intellectuels et les publicistes à trouver les mots magiques qui persuadent le Président Barack Obama pour qu’il libère les Cinq. Dans cette campagne, l´auteur d’El Ojo de Cibeles ou d’Adiós Muchachos dénonce les injustices commises à l´encontre de Gerardo Hernández, Fernando González, Antonio Guerrero, Ramón Labañino et René González.
Daniel Chavarria, à qui sera dédiée la Foire Internationale du Livre « Cuba 2013 », a offert ses remerciements pour cette reconnaissance, même s’il avoue qu´il ignore encore quelle est la clé de son succès : « Je suppose que je suis sincère, je critique les problèmes de Cuba, mais sans méchanceté, je lamente ceux qui font le jeu de l´impérialisme étasunien ».