Des devises qui font cruellement défaut !
Pour acquérir des biens, qu’elle ne produit pas, Cuba a besoin de devises pour se les procurer à l’étranger. Elles sont, pour l’Île, malheureusement limitées.
Leur provenance vient essentiellement de trois sources :
- Le tourisme, en diminution ces dernières années en raison notamment de la pandémie et de la politique agressive des États-Unis
- Les services de santé et d’éducation fournis moyennant finances aux pays riches à qui ils font défaut.
- Et les « remesas » (argent envoyé à leurs familles par les Cubains vivant à l’étranger.)
Alors que l’immigration a sensiblement augmenté (plusieurs centaines de milliers de départs, ces deux dernières années), et qu’un pourcentage important de Cubains se sont rendus aux États-Unis, l’apport des « remesas » s’est réduit considérablement.
Dans son bulletin hebdomadaire d’Amérique Latine et des Caraïbes daté du 25 janvier 2024, le Ministère français de l’Économie constate qu’entre 2019 et 2023 ces transferts d’argent ont diminué de 47 % ! Le bulletin précise : « la raison essentielle est la recrudescence des sanctions américaines et de la pandémie ».
Pour tous ceux, qui, comme nous, souhaitent que le peuple de ce pays voit sa situation s’améliorer, il nous faut poursuivre nos efforts pour briser l’étau criminel qui enserre l’économie cubaine. Une première mesure donnerait un souffle d’air : que Cuba soit retiré de la liste des pays soutenant le terrorisme.
Bonne lecture de nos différents articles.
Bien cordialement,