Développement agricole et écologie

Un « mariage à la cubaine »

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Publié le 4 février par Prensa Latina

L’agriculture cubaine se développe et se modernise, avec ses propres ressources, en veillant au respect des contraintes environnementales, loin de la course au profit que l’on peut rencontrer dans nos pays dits développés et où, malgré ce qui est affiché par la publicité dans un but mercantile, la « chimie » est poussée jusqu’à la surproduction. A Cuba, pas à pas, ils avancent vers la souveraineté alimentaire malgré les énormes difficultés auxquelles ils sont confrontés.
GD

Le vice-premier ministre visite d’importants travaux à Villa Clara

Le Vice-premier Ministre cubain Jorge Luis Tapia s’est intéressé aujourd’hui à l’avancement de l’usine de biofertilisants et de biopesticides en cours de construction dans cette ville du centre de Cuba.

Tapia s’est enquis des investissements en cours, tels que l’installation du guichet central et d’autres sous-structures indispensables au démarrage.

Cet ouvrage, qui fait partie du Complexe Industriel Labiofam dans la province de Villa Clara, est achevé à plus de 86 % et devrait être prêt dans l’année.
Cette unité, ainsi qu’une unité similaire qui existe déjà à La Havane, sont des piliers importants pour le développement de l’agriculture écologique et des témoins de la nécessité de réduire les importations et de contribuer au développement de l’agriculture .

Le dirigeant cubain a également visité la ferme Las Margaritas dans la municipalité de Camajuaní, un centre de reproduction de caprins. Le producteur Delvis Crespo y a indiqué qu’il possède actuellement 230 chèvres produisant du lait et une fromagerie.

"A Villa Clara, il y a plus de 20 producteurs de chèvres, nous devons donc faire un diagnostic de ce que nous avons dans le cadre du programme de souveraineté alimentaire", a souligné M. Tapia.

Lors d’une réunion avec les directeurs du Pouvoir Populaire de la municipalité de Caibarién, le Vice-premier Ministre a fortement incité à contrôler les indicateurs dans tous les domaines de la production et des services, leur réalisation et mener à bien les actions, par exemple, la production d’œufs, de viande et de lait.

"Nous devons mettre en place un travail communautaire intégré, des arrière-cours, des parcelles de terre ; nous devons produire notre propre nourriture", a-t-il déclaré.

Il a par ailleurs souligné la nécessité de travailler à l’amélioration du centre historique de la ville, ce qui comprend le logement, la réhabilitation des portails, le drainage des rues, les routes, l’éclairage public et les réseaux d’eau.