Alors que s’ouvre ce 30 novembre la 28e conférence internationale de l’ONU sur les changements climatiques, appelée COP 28, il est important de rappeler ce qu’avait déclaré Fidel Castro au 3e sommet de la terre à Rio de Janeiro en 1992, dans un discours remarquable et visionnaire :

« Une espèce biologique importante est menacée de disparition en raison de la liquidation rapide et progressive de ses conditions de vie naturelles : l’homme »

Après avoir montré que ce sont les pays les plus riches qui sont les plus gros pollueurs et destructeurs des ressources naturelles il ajoutait : « la solution ne peut pas être d’entraver le développement de ceux qui en ont le plus besoin. La réalité est que tout ce qui contribue au sous-développement et à la pauvreté est une violation flagrante de l’écologie ».

Aujourd’hui, 31 ans après ce discours prémonitoire, et face au constat que le dérèglement climatique affecte le monde entier, Cuba veut assurer son développement avec des choix préservant la nature.

L’agro écologie, les énergies douces, le non gaspillage des ressources naturelles sont au cœur des orientations de la Grande Île. L’obstacle est toujours le blocus que lui impose son voisin, les Etats-Unis.

Le Président de la République de Cuba, Miguel Diaz-Canel sera présent à la COP 28, également en tant que Président pro tempore du groupe G77.

Lors de notre dernier conseil d’administration nous avons retenu en priorité les projets de coopération permettant à Cuba d’assurer un développement respectueux de l’environnement, pour l’alimentation et la production d’énergie.

Nous allons aussi poursuivre la bataille contre le blocus, en nous appuyant sur le jugement du tribunal international sur les sanctions des Etats-Unis contre Cuba. Jugement prononcé au sein du parlement européen à Bruxelles le 17 novembre et condamnant fermement ses sanctions injustes.

Vous trouverez tous ces éléments et les articles relatant la réalité cubaine sur notre site.

Comme chaque semaine je vous en souhaite une bonne lecture.