Diaz-Canel en diplomatie
La tournée africaine du Président cubain

Diaz-Canel s’est rendu au sommet des BRICS en tant que Président du Groupe des 77+Chine afin d’y plaider la cause du « Sud global ». Rencontre et présence hautement politique, nul n’en doute, sur laquelle nous aurons certainement à revenir.
Après une étape en Angola où les uns et les autres ont souligné les liens forts – fraternels ont-ils dit - et avant de se rendre en voyage officiel au Mozambique, le Président en exercice du G77+Chine a plaidé pour un nouvel ordre économique mondial, une « nouvelle architecture financière internationale ».
Gageons que dans sa bouche, ces mots ne sont pas seulement un vœu pieu ou de la simple communication bienséante mais bien la traduction d’une conviction que le contexte international vient appuyer.
La deuxième partie de l’article relate les actes de solidarité qui ont été organisés et qui nous font dire : « Nous ne sommes VRAIMENT pas seuls ! »
GD

Le Président cubain conclut son séjour en Afrique du Sud
Publié par Prensa Latina le 25 août 2023
Pretoria, 25 août (Prensa Latina) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a quitté aujourd’hui l’Afrique du Sud pour se rendre au Mozambique, où il effectuera une visite officielle.
Pendant son séjour en Afrique du Sud, M. Díaz-Canel, en sa qualité de Président en exercice du G77 + Chine, a participé au 15e sommet des Brics, au segment du dialogue Brics Plus, qui, avec le Brics Africa Outreach, comprenait des nations du Sud, du continent africain et des organisations internationales.
À cette occasion, le président a rappelé que la transformation réelle de l’architecture financière internationale actuelle, qu’il a qualifiée de profondément injuste, anachronique et dysfonctionnelle, est une exigence historique du G77 et des Brics.
M. Díaz-Canel a également souligné que le G77 et les Brics ont la responsabilité et la possibilité d’agir pour changer l’ordre mondial injuste actuel.
« Ce n’est pas une option, c’est la seule alternative », a souligné M. Díaz-Canel.
« Nous croyons fermement au pouvoir de l’unité dans la diversité et au fait qu’il est temps d’agir ensemble pour défendre les griefs historiques qui, faute d’avoir été traités à temps, ont multiplié les problèmes auxquels nos nations sont confrontées aujourd’hui », a-t-il ajouté.
« Pour avancer vers un avenir plus juste et plus durable, le temps de l’action collective n’est pas pour demain. C’est maintenant », a-t-il souligné.
Auparavant, le dirigeant cubain avait assisté à un acte de solidarité massif dans le Freedom Park de la capitale, où sont honorés la mémoire des 2 287 Cubains tombés en terre africaine pour la liberté et celle du leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro, auquel il a rendu hommage en déposant une gerbe.
Là, devant un millier de personnes, des représentants du Congrès national africain (ANC), de l’alliance syndicale Cosatu, du Parti communiste sud-africain (SACP) et de la Société d’amitié avec Cuba (Focus), entre autres, ont exprimé leur ferme soutien à la révolution cubaine.
Solly Mapaila, Secrétaire général du Parti communiste sud-africain (SACP), et Fikie Mabalula, Secrétaire général du Congrès national africain (ANC), ainsi que les dirigeants de la Cosatu et de Focus, ont unanimement exprimé leur ferme rejet de l’inscription par les États-Unis de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme.
Ils se sont également prononcés en faveur de la levée du blocus américain de Cuba et du retour de la base navale américaine illégale de Guantanamo Bay.
À la fin de l’événement, M. Díaz-Canel a appelé, "au nom de ceux qui sont tombés pour la liberté et la souveraineté de l’Afrique, de l’Afrique du Sud et de Cuba, pour la paix et l’harmonie entre les nations et les êtres humains", à lutter "pour que l’amitié devienne indestructible et pour que les générations futures de Sud-Africains et de Cubains soient fières des liens que nous leur léguons".