Díaz-Canel : les États-Unis ont échoué dans leurs tentatives de subversion contre Cuba
Avec Prensa Latina
Nous publions cette semaine deux articles de Prensa Latina fortement liés à l’actualité sur l’île... Une fois n’est pas coutume.
GD
Par Karina Marrón González - Vladimir Molina Espada
Publié dans Prensa Latina le 22 juillet 2022
Le Président cubain Miguel Díaz-Canel a déclaré aujourd’hui que le gouvernement des États-Unis avait échoué dans ses nouvelles tentatives de subversion de l’ordre économique et social dans le pays des Caraïbes.
S’adressant au Parlement lors de la clôture de la neuvième session ordinaire, le Président a déclaré qu’à travers des campagnes intenses sur les réseaux sociaux, auxquelles se sont joints de hauts responsables américains, couplées à de fortes pressions économiques sur l’Île, ils ont essayé de provoquer une explosion sociale. Mais ils ont échoué, a-t-il dit.
Le chef de l’État a déclaré que le renforcement du blocus économique est une arme utilisée par Washington contre la nation caribéenne et il a qualifié de malhonnête le discours qui prétend que cette politique s’inscrit dans le cadre de son souci du bien-être du peuple cubain, des droits de l’homme ou de la démocratie.
"Ce qu’ils cherchent, c’est à détruire le processus révolutionnaire et ce qu’il représente", a-t-il dit, "ainsi qu’à lancer un avertissement à ceux qui se rebellent contre leurs desseins, ce qui explique l’agressivité contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, entre autres pays".
Il a ajouté que ce sont les raisons des exclusions du Sommet des Amériques de Los Angeles, qui a échoué et qui est devenu un boomerang révélant l’isolement des États-Unis dans la région.
Il a insisté sur le fait que le Département d’État américain n’a aucun argument pour dire que la plus grande des Antilles parraine le terrorisme, "il n’y a aucune preuve crédible pour soutenir la calomnie", a-t-il souligné et il a rappelé que les conséquences de ces accusations sont néfastes, car elles entravent les transactions internationales, l’accès aux mécanismes de paiement et l’interaction avec les entités étrangères.
"Il est inacceptable que Washington s’arroge le droit de juger d’autres gouvernements et utilise ces listes comme instruments de coercition politique, en manipulant des questions telles que les droits de l’homme, les libertés religieuses et autres, pour attaquer les pays qui ne répondent pas à ses intérêts", a-t-il souligné.
Díaz-Canel a averti que les relations internationales évoluent vers un scénario dangereux, dont le coût est supporté par des millions de personnes, en raison de l’offensive des États-Unis qui tentent de soumettre les États par le biais de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et de la création de conflits aux conséquences imprévisibles.
Il a souligné qu’ils ne parviendront pas non plus à leurs fins par le biais de mesures économiques contre des pays souverains, comme l’a démontré Cuba ; et c’est la raison pour laquelle elle est admirée dans le monde, qui reconnaît sa résistance face à l’agression et, en même temps, la continuité de son œuvre humaniste.
Le président a déclaré que les Cubains doivent s’habituer à l’idée que le blocus va durer et que la solution aux problèmes devra être recherchée de manière créative, "tel est le défi", a-t-il fait remarquer.
L’économie est le défi le plus urgent du pays, déclare M. Díaz-Canel.
Par José Armando Fernández Salazar
Publié dans Prensa Latina le 22 juillet 2022
Le Président cubain Miguel Díaz-Canel a déclaré aujourd’hui que l’économie est le défi le plus urgent de la Révolution Cubaine, lors de la clôture de la neuvième session ordinaire de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (parlement).
Le Président a déclaré que la nation traverse un scénario extrêmement complexe dans lequel il est difficile d’obtenir des revenus en devises étrangères, en raison de l’intensification du blocus américain et de l’impact de la crise internationale causée par la pandémie de Covid-19 et par le conflit européen.
Il a souligné que le PIB a légèrement augmenté, mettant fin à la baisse des années précédentes, mais que les niveaux d’activité sont inférieurs à ceux atteints dans les années précédant la pandémie, bien que des efforts soient faits pour garantir l’approvisionnement de la population et pour s’occuper des personnes vulnérables.
M. Díaz-Canel a déclaré que dans ces conditions, un marché noir a proliféré et que l’inflation affecte le pouvoir d’achat des Cubains ; c’est la raison pour laquelle des changements ont été approuvés pour débloquer les leviers qui mobilisent les forces productives.
Il a ajouté que pour mettre en œuvre ces actions, les opinions de la population ont été prises en compte ainsi que les critères des experts, qui ont souligné comme une potentialité le contrôle de la pandémie de Covid-19 qui a été réalisé.
Il a souligné comme priorités des mesures nouvelles, annoncées lors des sessions parlementaires, la dynamisation du marché interne des devises, l’approbation de la participation des MPME dans des accords avec des entreprises publiques et étrangères, la réactivation de la production nationale et l’augmentation des exportations.
Le Président a expliqué que ces mesures visent à augmenter l’offre de biens et de services à la population et aux entreprises, à organiser le marché des changes, à soutenir et à développer les programmes sociaux et à honorer les dettes et les paiements interrompus.
Il a déclaré que pour atteindre les objectifs escomptés, il est également nécessaire d’augmenter la production nationale, de réduire le déficit budgétaire, d’améliorer l’efficacité des dépenses publiques et d’améliorer les mécanismes de contrôle des prix.
M. Díaz-Canel a souligné que le pays travaille systématiquement sur d’autres programmes tels que la transformation numérique, la promotion de la femme, la protection de l’environnement, la transformation des quartiers et la confrontation avec le gouvernement américain, qui veut construire la fausse image que Cuba est à l’arrêt.
Le Premier Secrétaire du Parti Communiste de Cuba s’est exprimé lors de la dernière journée de la neuvième session ordinaire du Parlement, à laquelle a assisté le leader de la Révolution Cubaine, le Général d’Armée Raúl Castro, au cours de laquelle le nouveau Code des Familles a été approuvé. Il sera soumis à un référendum en septembre prochain.