Le président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermúdez, a souligné la nécessité de renforcer l’unité révolutionnaire à travers des contributions originales qui interprètent les exigences de l’époque contemporaine.

Lors de cette rencontre avec les fondateurs de l’Association des jeunes rebelles (AJR) et l’équipe du journal Juventud Rebelde, le président a souligné que chaque génération doit définir sa contribution spécifique à la défense du projet socialiste cubain.

Le dialogue, s’est tenu au Mémorial José Marti, pour commémorer le 65e anniversaire de l’AJR et le 60e anniversaire du journal de la jeunesse, événements considérés comme essentiels dans la formation de l’unité révolutionnaire et le développement des médias.

Des représentants historiques tels qu’Amalia Catalá Álvarez ont reconnu les mérites de la jeunesse d’aujourd’hui pour faire face à des défis plus complexes que ceux de son temps.

Luis Enrique Colomé Dagnesses a mis en garde contre la sophistication des nouvelles armes de l’ennemi, en particulier les réseaux sociaux, tout en transmettant le symbolisme de la torche rebelle qui perdure dans les nouvelles générations.

Dans le domaine de la communication, des journalistes comme Juana Carrasco Martín ont averti que la bataille idéologique dépasse les réseaux sociaux et se déroule dans l’espace public à travers des actions concrètes.

Raciel Guanche Ledesma et Yurisander Guevara ont proposé des stratégies pour attirer de nouveaux talents et articuler des contenus viraux qui encouragent la pensée critique, allant même jusqu’à intégrer des facultés universitaires spécialisées en intelligence artificielle.

Le Président a développé une réflexion profonde sur la devise « Etude, Travaille et Fusil » de l’UJC, en la reliant à la formation intégrale des jeunes. Il a souligné que la défense de la souveraineté nécessite la connaissance historique, l’identité culturelle et la compréhension du socialisme comme le seul système qui garantit l’indépendance nationale.

Citant la pensée de Fidel Castro, il a souligné que la création de richesses par le travail collectif constitue la base matérielle pour surmonter les difficultés économiques actuelles.

Dans ses souvenirs de Juventud Rebelde, Díaz-Canel a évoqué son identification personnelle avec le journal pendant ses années d’études et plus tard en tant que leader de la jeunesse. Il a souligné le lyrisme de ses textes et la diversité des thématiques abordées du point de vue des jeunes, en se souvenant en particulier des intenses journées de clôture avec le commandant en chef. Ces expériences, a-t-il dit, représentaient pour lui une école précieuse de formation professionnelle et révolutionnaire.