Elections présidentielles au Vénézuela
Cuba dénonce une nouvelle ingérence des Etats-Unis
Décidément, rien ne se passe en Amérique latine sans que les Etats-Unis ne mettent leur « gros » gain de sel - ou leurs « gros sabots », c’est selon. En installant ou impulsant des « Présidents » à leur solde y compris par le moyen de coups d’état même pas déguisés comme ce fut le cas en 1973 au Chili ou plus récemment avec la tentative d’installer Juan Guaido au Venezuela et comme c’est le cas cette fois encore, les Etats-Unis, parlons plutôt de leurs dirigeants et de leur financiers, considèrent que le continent leur appartient. Les cubains en savent quelque chose, eux qui résistent depuis plus de soixante à l’infâme blocus criminel qui leur est imposé.
Depuis l’élection de Chavez en 1999, Cuba et le Venezuela ont entretenu et développé des liens extrêmement forts d’amitié, de collaboration politique pour une plus grande stabilité dans toute l’Amérique latine mais également économiques que ce soit par la livraison de pétrole vers Cuba ou de médecins et d’enseignants vers le Venezuela, sans revenir sur les inénarrables parties de base-ball entre Fidel Castro et Hugo Chavez !
Rien de surprenant alors de voir dans la presse cubaine des articles de soutien à la réélection de Nicolas Maduro.
GD
Cuba continue de soutenir Maduro et le Venezuela
La Havane, 2 août (Prensa Latina) Le secrétaire à l’organisation du Parti communiste de Cuba (PCC), Roberto Morales, a soutenu aujourd’hui le Président réélu du Venezuela, Nicolás Maduro, après la ratification de sa victoire par le corps électoral du pays sud-américain.
"Nous réitérons notre ferme soutien au camarade Maduro, Président réélu du Venezuela, qui a été ratifié par le Conseil national électoral (CNE) dans son deuxième bulletin, publié aujourd’hui”, a écrit le dirigeant politique cubain sur le réseau social X.
“Nous demandons que la volonté du peuple frère soit respectée #HandsOutOfVenezuela”(NdT : “Mains hors du Venezuela”), a souligné Morales.
Plus tôt, le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez a dénoncé “l’ingérence des États-Unis dans les élections vénézuéliennes en ignorant les résultats officiels annoncés par l’autorité électorale et en ignorant les actions légales en cours dans le processus ”, a-t-il écrit sur le même réseau social.
“La manipulation et l’ingérence de la Maison Blanche font partie de la politique de déstabilisation de la région menée par ce pays”, a déclaré le ministre des affaires étrangères.
Le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, a reconnu le candidat de l’opposition Edmundo González comme vainqueur des élections du dimanche 28 juillet, bien que le CNE ait déclaré Maduro vainqueur avec plus de 51 % des voix.
Le gouvernement bolivarien a réagi à cette ingérence en qualifiant les États-Unis de promoteurs du coup d’État en cours dans le pays par le biais d’une "manœuvre perverse" qui génère une "fausse narration qui provoque la violence de la rue", a dénoncé le ministère vénézuélien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Ce jour-là, le CNE a officiellement déclaré la victoire de Maduro après que 51,95 % des bulletins de vote ont été déposés, 96,87 % des votes ayant été dépouillés.
L’actuel chef de l’État, réélu pour un troisième mandat consécutif, a obtenu six millions 408 844 voix, tandis que l’opposant Edmundo Gonzales, de la Plateforme démocratique unie, a obtenu cinq millions 326 102 voix, soit 43,18 %.
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