Et si on parlait de richesse verte ?
L’étude de la flore à Cuba
Cuba, c’est le soleil des Caraïbes, les plages enchanteresses…
Parfois, il y pleut et même très fort, trop fort.
Ici, nous relatons souvent l’attention toute particulière que les Cubains portent à ce patrimoine ouvert sur le tourisme. C’est normal, direz-vous, ce dernier constituant la deuxième source de revenus pour le pays.
Oui, mais ! … Cuba, malgré ses difficultés, porte haut le souci d’un développement soutenable, de la préservation de l’environnement. L’étude rapportée dans l’article ci-dessous le démontre et sa flore, véritable patrimoine vert, contribue à faire de l’île la perle des Antilles.
C’est bon à savoir si l’on veut sortir des sentiers battus qui mènent à la plage.
GD
Cuba parmi les îles de la planète les plus riches en plantes endémiques
Publié par Prensa Latina le 21 avril 2023
Cuba fait désormais partie des sept îles ayant le pourcentage le plus élevé de plantes endémiques de la planète, avec environ 53 % des espèces exclusives de ce pays des Caraïbes.
Selon le site web du Ministère de la Science, de la Technologie et de l’Environnement (1), on estime qu’il existe 6 500 espèces de plantes, ce qui fait de Cuba l’un des territoires insulaires ayant le plus grand nombre d’espèces au kilomètre carré.
En 2021, la liste rouge de la flore cubaine a été mise à jour et fait état de "22 espèces éteintes, quatre espèces disparues dans la région, 772 en danger critique d’extinction, 512 en danger, 396 vulnérables et 518 menacées".
Le nombre de plantes classées dans la nation antillaise dépasse les 4 800 espèces, un chiffre qui représente environ 80,5 % de la flore connue.
Sur le nombre total d’espèces analysées, 46 % sont menacées d’une manière ou d’une autre et 26 % sont considérées comme éteintes ou disparues au niveau régional.
Les cactus, les orchidées et les espèces de bois sont les cibles du commerce illégal, prévient le Citma (1), qui note que les arbres représentent 12 % de toute la flore nationale.
L’activité agricole, l’exploitation forestière, le commerce illégal d’espèces et l’exploitation minière à ciel ouvert sont parmi les principales causes qui menacent la survie des plantes.
Plus de 300 espèces sont affectées par la transformation de leurs habitats dans les zones urbaines ou touristiques, tandis que 500 autres le sont en raison d’interactions négatives avec des espèces exotiques invasives, ce qui continue d’être la deuxième menace la plus importante pour les plantes de l’archipel cubain, a déclaré le Citma.
La liste rouge – précise la source - est un mécanisme établi au niveau mondial pour mieux comprendre les principales menaces qui pèsent sur la survie des espèces et pour orienter les actions prioritaires de conservation, de rétablissement et de gestion durable.
(1) : CITMA : Ministerio de Ciencia, Tecnología y Medio Ambiente,( Ministère de la Science, de la Technologie et de l’Environnement)