Etats-Unis : « Puentes de amor » poursuit sa mobilisation

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Aux Etats-Unis, il n’y a pas que les Présidents et leurs courtisans. Nous avons plusieurs fois évoqué les actions de l’association de solidarité nord-américaine « Puentes de amor » (Ponts d’amour).
Ils se réunissent dans les rues de grandes villes chaque fin de mois. Ils lancent aujourd’hui un appel à l’organisation d’une caravane de la solidarité à travers le monde.

GD

Des voix appellent les États-Unis à retirer Cuba de la liste des pays terroristes

Publié par Prensa Latina 26 février 2023

Les émigrés et les amis de Cuba uniront leurs voix aujourd’hui pour demander la fin du blocus américain de cette nation et son retrait de la liste des États présumés sponsors du terrorisme lors d’une autre caravane mondiale.

Selon l’organisateur du projet de solidarité Puentes de Amor, Carlos Lazo, cette initiative permettra aux militants de descendre dans la rue avec des messages en faveur de la fin de la guerre économique contre La Havane et du rapprochement entre les deux peuples.

Les manifestations dans ce pays d’Amérique du Nord auront lieu à Miami, Seattle, New York, Minneapolis, dans un appel qui atteindra également Montréal (Canada) et d’autres villes du monde.

Le professeur cubano-américain a déclaré sur son compte Facebook officiel que "s’il n’y a pas de caravane ou d’événement dans votre ville, soyez l’événement, soyez la caravane !”

À cet égard, il a invité les gens à se rendre dans les espaces publics avec un drapeau et à tweeter : "À bas le blocus de Cuba ! #BetterWithoutBlockade #BridgesOfLove".

"Nous demandons la levée des sanctions cruelles qui punissent et tuent le peuple cubain !" a ajouté Lazo.

Les caravanes de solidarité ont lieu le dernier week-end de chaque mois et défendent, entre autres revendications, le programme de regroupement familial, l’envoi de fonds et les voyages à Cuba, affectés par les plus de 240 mesures imposées par l’ancien président américain Donald Trump (2017-2021).

Selon le Ministère des Affaires Etrangères de La Havane, la plupart de ces dispositions intensifient le blocus économique, commercial et financier appliqué depuis plus de six décennies par Washington dans le but d’étouffer le pays caribéen, d’entraver ses sources de revenus et d’entraver ses relations.

"L’inscription de Cuba sur la liste américaine des sponsors présumés du terrorisme renforce l’impact dissuasif et intimidant de ce siège, ainsi que les difficultés de l’île à s’engager dans des opérations commerciales et financières internationales", a indiqué la source.

D’anciens responsables du renseignement américain considèrent que le maintien de l’île sur la liste est injustifié et affirment qu’il s’agit d’une fiction créée pour renforcer la logique du blocus.

Plusieurs secteurs de la société américaine, des organisations internationales et des pays ont exigé que la Maison Blanche retire Cuba de la liste, mais jusqu’à aujourd’hui, l’administration de Joe Biden n’a annoncé aucune mesure à cet égard.