Faire le saut définitif dans la production d’aliments, à l’aide de la science et l’innovation

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Une étude, un examen critique de la situation dans ce domaine crucial de la production d’aliments. D’abord pour la satisfaction des besoins de la population, ensuite pour remplacer les exportations, coûteuses en devises, dont l’État ne dispose pas actuellement. Et enfin, par les productions possibles à l’exportation, permettre la rentrée de fonds indispensables.

"Il faut résoudre cela immédiatement" la priorité selon le Président lui-même.

Photo : Estudios Revolución

- Le premier secrétaire du Comité Central du Parti et Président de la République, Miguel Díaz-Canel, a rappelé ce mercredi que depuis le triomphe de la Révolution, grâce à l’initiative de Fidel, un système de science, de technologie et d’innovation a été promu dans le secteur agro-industriel national. « Cependant, nous n’avons pas obtenu les résultats escomptés en matière de production alimentaire » a-t-il indiqué au cours d’une rencontre avec des scientifiques et des experts et des responsables du ministère de l’Agriculture.

« Nous devons développer la production alimentaire, c’est l’une des tâches que nous devons résoudre malgré la faible disponibilité de ressources et le blocus états-unien, mais cela fait des années que nous en discutons et nous n’avons pas progressé », a précisé le chef d’État.

« À l’heure actuelle nous devrions pouvoir constater l’impact de la science et de l’innovation sur les résultats productifs et nous ne les avons pas eus. Il y a des exceptions, des aspects que nous pouvons mentionner mais tenant compte du haut niveau de la science et de la contribution qu’elle pourrait faire, nous n’avons pas atteint le développement prévu dans le secteur agricole, il faut résoudre cela de manière immédiate », a déclaré le Président cubain.

Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, Ydael Pérez, faisant allusion aux principaux défis du système de gestion gouvernementale, basé sur la science et l’innovation dans le secteur, a identifié ceux liés au potentiel humain, au secteur productif, au domaine de la connaissance, aux financements et au développement territorial, entre autres.

Selon le ministre de l’agriculture, l’un des plus grands défis concerne le capital humain, dans le sens de garantir la permanence de la main-d’œuvre (ouvriers, techniciens et professionnels), notamment celle qui travaille directement dans les champs, qu’il faudra augmenter et améliorer sa formation.

Source : Radio Rebelde