Guantanamo, ce n’est pas fini… !
Trump en remet une couche

L’information ci-dessous publiée par un journal Sri Lankais montre que l’occupation illégale de la base de Guantánamo par les Etats-Unis n’est pas une affaire en voie de résolution. D’ailleurs, cette position narquoise et infâmante serait-elle différente si Kamala Harris avait été élue ? Sans doute que non ! Mais le projet décrit par cet article consiste à réactiver le rôle de cette base dont les attentats de septembre 2001 et le traitement des prisonniers d’alors avait révélé au monde l’attitude innommable des Etats-Unis, tant au regard des droits humains que de la Convention de Genève et du droit territorial de Cuba à récupérer cette portion de territoire.
Nos « grands médias » démocratiques vont-ils s’offusquer de ces nouvelles mesures ? A suivre …
GD

Le Sri Lanka publie la dénonciation par Cuba des mesures prises par les États-Unis à l’égard des migrants
Publié par Prensa Latina le 31 janvier 2025
Colombo, 31 janvier 2025 (Prensa Latina)
Le journal Sri Lanka Guardian a rapporté aujourd’hui le rejet par Cuba de la décision des États-Unis d’utiliser la base navale de Guantanamo pour incarcérer des dizaines de milliers de migrants.

Le journal sri-lankais fait référence aux détails de la récente déclaration du ministère cubain des affaires étrangères, qui précise que les États-Unis utiliseront leur base dans le territoire qu’ils occupent illégalement dans la province de Guantanamo pour détenir les personnes expulsées de force par Washington.
Le Sri Lanka Guardian se fait également l’écho des avertissements de La Havane concernant les graves conséquences de l’utilisation irresponsable de ce centre de détention, comme la création d’un scénario de risque et d’insécurité dans cette enclave illégale et ses environs, qui menacerait la paix.
Une telle situation se prêterait à des erreurs, des accidents et des interprétations erronées susceptibles d’altérer la stabilité, a averti l’île des Caraïbes.
Dans le communiqué, le ministère cubain des Affaires étrangères (Minrex) a rappelé que cette installation militaire, rejetée par la population cubaine, est connue dans le monde entier comme un centre de torture et de détention indéfinie, hors de la juridiction des tribunaux américains, où des personnes qui n’ont jamais été jugées ou condamnées pour un quelconque crime ont été détenues pendant une période pouvant aller jusqu’à 20 ans.
Il a également décrit la décision du président Donald Trump comme une démonstration d’agression impérialiste contre la souveraineté, la paix et le bien-être du peuple cubain et un mépris total de la vérité.
Le ministère des Affaires étrangères a également souligné les liens de M. Trump avec des groupes et des hommes politiques qui ont fait de l’agression contre Cuba leur mode de vie et qui profitent depuis des décennies du commerce anti-cubain.
Il a également affirmé que cette action constitue une réaction d’impuissance face à l’incapacité de faire plier la volonté de l’île et face au respect, à la sympathie et au soutien que la Révolution suscite parmi les peuples du monde.
mem/lrd