Guerre et pénuries

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Chères amies, chers amis,

La guerre en Ukraine génère, hélas, outre de trop nombreuses victimes, des pénuries dans l’approvisionnement de plusieurs denrées.

La farine de blé, l’huile de tournesol, mais aussi le gaz et le pétrole sont concernés, entraînant des difficultés pour alimenter les rayons ou fabriquer des produits d’usage courant. Avec comme conséquence une inflation qui touche plus particulièrement les populations modestes.

Ce sont des pays riches, notamment d’Europe, dont la France, qui sont affectés depuis les 3 mois et demi que dure ce conflit.

Vous pouvez imaginer ce que subit Cuba depuis plus de 60 ans avec le blocus commercial, économique et financier que lui imposent les Etats-Unis. Et Cuba n’est en guerre avec personne, n’agresse personne, mais veut simplement que soit respectée sa souveraineté et ses choix de gouvernance approuvés massivement par sa population. Les Etats-Unis, eux, veulent au moyen de ce blocus, bouleverser ces choix issus de la Révolution de 1959.

Vous pouvez imaginer ce que serait l’état de la France si notre pays subissait un tel blocus depuis plus de 60 ans.

A Cuba, il y a d’importantes pénuries faute de pouvoir s’approvisionner normalement à cause de ce blocus. De nombreux produits manquent, entraînant une inflation malgré le blocage des prix des produits de première nécessité et les efforts du gouvernement pour répartir équitablement ce qui est disponible.

La production d’électricité par les centrales thermiques est aussi affectée à cause du manque de pièces détachées pour les réparer, faute de pouvoir les importer. Les coupures journalières sont nombreuses, limitant également l’alimentation en eau au moyen des pompes qui remplissent les réservoirs sur les toits et terrasses pour fournir ensuite l’eau par gravité dans les habitations.

Lors de la XIIe conférence ministérielle de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) qui se tenait ce lundi, la Vice-ministre du Commerce Extérieur de Cuba a déclaré : « le blocus viole les principes et les règles du système multilatéral et constitue le plus grand obstacle au développement normal des relations commerciales légitimes de Cuba avec le reste du monde ». « C’est un acte de guerre économique en temps de paix » a-t-elle ajouté.

Battons-nous contre cette guerre et toutes les autres qui génèrent des pénuries, dont finalement souffrent les populations, et pour un monde de paix, de solidarité et de coopération.

Comme chaque semaine, je vous laisse découvrir les nombreux articles de notre site qui relatent notre activité et la réalité cubaine et je vous en souhaite une bonne lecture.