Dans beaucoup de domaines Cuba recherche des échanges et des collaborations au niveau international.

Pour un développement de l’enseignement supérieur et de ses universités, l’internationalisation est un objectif et un défi pour le Ministère de l’Enseignement Supérieur (MES) comme l’a déclaré un de ses responsables début janvier.

Afin de mettre à jour les politiques publiques et stratégiques de ce secteur, il est prévu l’élaboration d’une loi sur l’enseignement supérieur dans le calendrier législatif de 2023, avec la volonté d’impliquer l’ensemble de la communauté universitaire et en intégrant la dimension internationale et interculturelle.

Parmi les sujets prioritaires figurent l’innovation dans les méthodes d’enseignement, l’éducation inclusive, les systèmes d’évaluation, le lien université-entreprises-gouvernement. Ce dernier point est très important pour accompagner le système de gestion du gouvernement fondé sur la science, la technologie et l’innovation.

Il est mis en avant la responsabilité de l’université comme moteur important dans l’accompagnement du développement de la société.

Pour cette internationalisation, les responsables promeuvent le développement de laboratoires, de programmes coopératifs et de liens avec les réseaux scientifiques dans le monde.

Un chef de département du Ministère a souligné que 64 projets de coopération internationale sont actuellement en cours d’exécution, dirigés par 17 des 22 universités du pays.

Ces projets sont principalement associés à la transformation de la matrice énergétique, à la mise en œuvre de la loi sur la souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Ces coopérations internationales doivent encourager la mobilité des étudiants et des professionnels, permettre d’élever les normes de qualité de l’enseignement et aider à l’informatisation des processus éducatifs.

Le très bon niveau de l’enseignement supérieur de Cuba devrait permettre de développer de nombreuses coopérations avec des universités françaises.