L’énergie : un missile sans feu ni flamme
Une guerre qui, malgré tout, détruit tout sans vouloir en porter le nom

Et cette guerre, ce n’est pas la Russie qui la mène ! Ce sont les Etats-Unis contre ce petit pays voisin, Cuba, qui résiste malgré tout depuis 63 ans.
Ce blocus culmine aujourd’hui avec la pénurie de production électrique ce qui prive le peuple cubain des moyens essentiels d’une vie « normale ».
La presse française, notamment Le Monde et Le Figaro, s’est faite aujourd’hui l’écho de ces pannes à répétition qui plongent le pays y compris sa capitale dans le noir ! Un mot pour ces électriciens qui luttent quasiment à mains nues pour maintenir un niveau de production minimum ? Que nenni ! Un mot pour parler de cette guerre meurtrière ? De ces hôpitaux sans énergie ? De cette vie si compliquée au quotidien, à chaque minute ? Que nenni !
Chers lecteurs, l’article ci-dessous propose une description finalement sommaire de ce que vivent les cubains.
GD
Priorité aux services essentiels suite à la déconnexion du SEN dans Cuba
La Havane, 15 mars (Prensa Latina) Les provinces cubaines augmentent progressivement la production d’électricité aujourd’hui et donnent la priorité aux services vitaux, suite à la déconnexion du Système électroénergétique national (SEN).
À Santiago de Cuba (Est), après l’entrée de l’unité 3 de la Central Termoeléctrica Antonio Maceo (Orient), 42 mégawatts sont actuellement produits et dans les prochaines heures, ils devraient atteindre 60.
Selon la première secrétaire du Parti communiste de Cuba dans la province, Beatriz Johnson, dans l’état actuel, il n’est pas possible de faire tourner les circuits.
La dirigeante a souligné sur le réseau social Facebook que la stabilité du micro-système dépend en grande partie de la consommation et a appelé à une utilisation rationnelle une fois le service reçu.
Pendant ce temps, dans la province de Granma (Est), 42 mégawatts sont générés par des micro-systèmes et la priorité dans le territoire est donnée aux services vitaux et aux hôpitaux tels que Carlos Manuel de Céspedes, à Bayamo, et Celia Sánchez, à Manzanillo ; l’hôpital pédiatrique General Milanés (à Bayamo) et la polyclinique David Moreno, à Santa Rita.
Le pompage de l’eau pour la population de Bayamo et Manzanillo a également été priorisé, tandis que le carburant devrait arriver sur les sites du territoire et permettre d’assurer trois heures de service à la population.
D’autre part, à Las Tunas (Est), un micro-système a été activé et a réussi à fournir entre 28 et 30 mégawatts d’électricité aux premières heures de la matinée.
De même, à Guantánamo (Est), de petits microsystèmes sont déjà opérationnels et garantissent le service des centres vitaux.
Le site web Cubadebate rapporte qu’à Matanzas (Ouest), quatre microsystèmes sont en fonctionnement, assurant le service des hôpitaux Faustino Pérez Hernández, Materno José Ramón López Tabranes et Colón Mario Muñoz Monroy.
La plateforme numérique signale que la situation dans la province est complexe car la centrale Energás Varadero n’a pas pu démarrer et attend l’énergie de Yaguaramas, tandis que la centrale thermoélectrique Antonio Guiteras attend également de recevoir de l’énergie pour se reconnecter.
À Sancti Spíritus, plus de 200 000 clients sont déjà alimentés en électricité, ainsi que des hôpitaux tels que l’hôpital provincial Camilo Cienfuegos et l’hôpital pédiatrique José Martí, des stations de pompage d’eau et d’autres entités jugées prioritaires par la population.
La veille, vers 20h15 heure locale, une panne dans la sous-station de Diezmero, dans la municipalité de San Miguel del Padrón, à La Havane, a provoqué une perte importante de la production d’électricité dans l’ouest de Cuba et, par conséquent, l’effondrement du SEN.
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