L’histoire de l’Andarin Carvajal

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Ou comment un petit facteur cubain est devenu le premier coureur caribéen du marathon olympique qui n’a pu monter sur le podium à cause de pommes et de tricheurs.

Alors que se prépare les Jeux Olympique de Paris, il y a 120 ans, la troisième olympiade des modernes Jeux Olympiques allait avoir lieu à Saint-Louis (USA).

Une exposition universelle avait été organisée dans cette ville pour fêter le centenaire du rachat de la Louisiane à la France ce qui avait grandement aidé à son choix pour abriter les jeux.

12 pays, représentés par 650 athlètes, dont 523 étasuniens, étaient présents ce qui explique le grand nombre de médailles récoltées par le pays hôte de l’évènement.

Les jeux étaient conçus pour être inclus dans le cadre de l’exposition universelle et allaient donc se dérouler sur plusieurs mois.
L’argent faisait déjà bon ménage avec le sport puisque le Comité International Olympique (CIO) avait signé un partenariat avec Thomas Cook pour la publicité et l’organisation des voyages vers Saint Louis.

C’est lors de ces jeux que seront organisées les « journées anthropologiques » ou « journées des sauvages » destinées à démontrer la supériorité des blancs sur les autres peuples. Pierre de Coubertin, raciste et colonialiste convaincu, les a qualifiées de « mascarade outrageante ».

A Cuba, un jeune facteur de 29 ans et coureur de fond amateur, Felix Carvajal, va participer à ces jeux. Il sera le premier caribéen à courir le marathon olympique et c’est son histoire que vous raconte cette vidéo.