En démocratie les élus doivent, ou devraient, rendre compte de leur travail, de ce qu’ils ont fait, comment ils ont tenu les engagements qu’ils avaient pris devant les électeurs et pour lesquels ils avaient été choisis par eux.

Dans nos démocraties ce retour vers les électeurs est le plus souvent insuffisant.

En France, les communes, les agglomérations, les départements, les régions distribuent un journal d’information qui relate les actions de ces collectivités. C’est déjà bien.

Les élus nationaux plus rarement, sauf au moment des élections.

Ce retour des élus devrait se faire plus souvent lors de réunions publiques, car c’est bien avec un débat et des arguments échangés que l’on peut comprendre les attentes, les contraintes et les résultats obtenus ou pas.

A Cuba, ce retour est une obligation pour tous les délégués élus par les habitants, aussi bien au plan local qu’au plan national. Ce processus a commencé le 21 septembre et se terminera le 20 novembre.

Dans chaque quartier de Cuba les élus rencontrent les habitants qui viennent en nombre, pour expliquer ce qu’ils ont fait et entendre les demandes, les doléances, les attentes et aussi les propositions.

Plus de 10 000 délégués du Pouvoir populaire tiendront des milliers de réunions, plus de 65 000 dans les 12 429 circonscriptions, qui permettront ces échanges constructifs.

Comme on peut le constater, la démocratie est bien vivante à Cuba, et bien loin de ce l’on nous décrit dans nos médias comme étant un régime autoritaire si ce n’est une dictature…

Aujourd’hui ces réunions sont d’autant plus importantes que la population cubaine rencontre d’importantes difficultés dans sa vie quotidienne, avec le maintien et le renforcement du blocus.

Expliquer et trouver ensemble des solutions est donc indispensable. L’intelligence collective est le meilleur chemin de la démocratie.

Comme chaque semaine je vous laisse découvrir les articles de notre site qui relatent la réalité cubaine et l’activité de notre association et je vous en souhaite une bonne lecture.