Dans ce cadre la prestigieuse Université de l’Oriente (UO), située dans la province de Santiago de Cuba, vient de recevoir une récompense, le drapeau des « prouesses du travail », en reconnaissance de son travail face à la COVID-19.

Lors d’une cérémonie présidée par Niurka María González Orberá, secrétaire générale du Syndicat national des travailleurs de l’éducation, de la science et du sport (SNTECD), et devant de nombreuses autorités de la province, le docteur en sciences Elsi María López Arias, recteur, a pu déclarer que « ce prix est la reconnaissance d’un centre d’études au service permanent du peuple, depuis sa fondation en 1947 ».

Au cours de ces mois, l’université a joué un rôle essentiel dans la lutte contre le SARS-CoV-2, en restant active même dans des conditions de restriction pour offrir le meilleur de ses efforts afin d’accompagner le fonctionnement de l’ensemble de la société.

Trois centres d’isolement ont fonctionné dans ses locaux. Ceux-ci sont passés de la catégorie des soins suspects à ceux pour des patients confirmés. Avec le personnel de santé, plus de 1 200 enseignants, étudiants et travailleurs ont servi de personnel de soutien, recevant la reconnaissance des patients et des proches pour leur professionnalisme et leur organisation.

L’université de Santiago a aussi contribué à la création de ses propres modèles mathématiques pour le suivi de l’évolution du comportement de la pandémie et la réalisation d’études démographiques de manière à contribuer à l’organisation des différents processus et d’aider à la prise de décision.

Pour sa part, le laboratoire de biologie moléculaire a été fréquenté par des professeurs et des étudiants par quarts de travail sur 24 heures pour informer le personnel de santé des résultats de leurs études et aider au comportement à suivre dans chaque cas.

Dans les communautés de la province, les étudiants, les enseignants et les travailleurs ont effectué les tâches les plus dissemblables tant pour l’approvisionnement en nourriture, en médicaments, que dans l’organisation des déplacements, et pour l’attention aux personnes et aux noyaux vulnérables.

Comme on le voit, l’Université de Santiago, aussi bien les enseignants que les étudiants, a vraiment été sur le terrain et a mis en pratique tout son savoir faire, pour aider à la lutte contre la pandémie du coronavirus.

C’est un des éléments important de l’éducation supérieure de Cuba être en phase avec la société cubaine et former chacun à utiliser ce qu’il apprend pour être utile.